Privés de virement vers les Livrets A de leurs petits-enfants, les grands-parents du Var dénoncent une mesure injuste et déconnectée du réel.
Fin de virements des grands parents vers livret A – CREDIT : Pixabay
Une nouvelle réglementation bancaire prive les grands-parents d’un geste affectueux devenu une habitude pour de nombreuses familles varoises.
Depuis plusieurs mois, une réglementation passée presque inaperçue est en train de bouleverser les habitudes familiales : les grands-parents ne peuvent plus effectuer de virements directs sur le Livret A de leurs petits-enfants.
Une pratique pourtant ancrée dans les traditions familiales
Pour beaucoup de grands-parents varois, verser un peu d’argent sur le Livret A de leurs petits-enfants représentait bien plus qu’une simple opération bancaire. C’était un moyen discret mais affectueux de participer à leur avenir, d’épargner pour leurs études ou leurs projets futurs. Aujourd’hui, cette possibilité leur est retirée, au nom de la légalité bancaire. La réglementation précise en effet que seules les opérations effectuées par le titulaire du compte ou via un compte à vue lié sont autorisées.
Des réactions de mécontentement chez les seniors du Var
Dans le département, de nombreux seniors dénoncent une décision qui semble les priver de leurs droits, sans véritable explication claire. Plusieurs estiment que le gouvernement complique inutilement les démarches et perçoit cette interdiction comme une ingérence dans leurs relations familiales. La situation est d’autant plus mal acceptée que, dans le contexte économique actuel, ces gestes financiers représentaient une aide précieuse pour les familles.
Des alternatives qui demandent souvent des démarches supplémentaires
Face à cette interdiction, plusieurs solutions existent, mais elles sont souvent jugées peu pratiques. Il est par exemple possible de faire un virement vers le compte courant des parents, à condition de respecter certaines obligations fiscales. Les chèques sont également une option, bien que nécessitant une action supplémentaire de la part du représentant légal de l’enfant. D’autres envisagent l’ouverture d’un compte au nom du grand-parent avec une carte prépayée dédiée, mais cette solution demande l’autorisation des parents.
Des interrogations persistantes autour de la logique de cette interdiction
Au-delà de l’aspect technique, les grands-parents varois se demandent ce que le gouvernement cherche réellement à accomplir avec cette mesure. Dans un contexte où les impôts et les taxes sont déjà nombreux, cette nouvelle contrainte est ressentie comme un obstacle de plus dans une société où la transmission financière familiale semble de plus en plus encadrée, voire entravée.