La grève des éboueurs à Marseille s’est terminée, mais des tensions persistent malgré la reprise du travail. Des poubelles débordantes et une manifestation prévue montrent que les problèmes ne sont pas totalement résolus.

chiots abandonnés la ciotat Marseille poubelles gestion des déchets

grève des éboueurs – CREDIT : VarActu

La grève des éboueurs à Marseille, qui a duré une semaine, s’est conclue mardi soir, mais le retour au travail n’a pas complètement apaisé les tensions. Les agents de collecte de la métropole Aix-Marseille avaient cessé leurs activités pour protester contre la réorganisation de la collecte et demander une harmonisation des primes. Malgré la reprise, les poubelles continuent de déborder dans certains quartiers, notamment dans le 10e arrondissement.

Contexte de la grève

La mobilisation a débuté suite à un appel de la CGT, le quatrième syndicat de la Métropole et le seul à avoir appelé à cette grève. Les éboueurs contestaient les modifications dans l’organisation de la collecte initiées par la Métropole depuis mars et plaidaient pour une équité dans la distribution des primes parmi les travailleurs du secteur.

Reprise progressive et contestation continue

Mardi matin, certains quartiers comme les 9e-10e et les 11e-12e arrondissements ont vu une reprise partielle des activités, tandis que la collecte restait perturbée dans d’autres zones comme le 13e arrondissement et les 4e-5e, qui étaient le centre de la grève.

Des festivités olympiques sous surveillance

L’arrivée imminente de la flamme olympique à Marseille a ajouté une pression supplémentaire pour résoudre rapidement les problèmes de propreté. Les services métropolitains ont augmenté leurs efforts pour nettoyer les zones touchées par les festivités, assurant que tout serait prêt pour l’événement. Cependant, des poubelles débordantes persistent dans plusieurs secteurs, reflétant les défis continus malgré la reprise du travail.

Manifestation et réponse des autorités

La CGT prévoyait une manifestation ce mercredi matin aux Réformés pour expliquer la situation aux habitants et maintenir la pression sur les élus métropolitains, qui, selon le syndicat, continuent de refuser de rencontrer les agents. Les services métropolitains, quant à eux, assurent que les opérations sont revenues à la normale avec des mesures supplémentaires pour compenser les retards causés par la grève.