Pour lutter contre la fièvre catarrhale ovine, la France commande 2 millions de doses de vaccin supplémentaires, portant le total à près de 14 millions de doses.

fièvre catarrhale ovine Vache l'amour est dans le pré

fièvre catarrhale ovine – CREDIT : VarActu

Face à l’accélération de l’épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) en France, le ministère de l’Agriculture a annoncé ce lundi la commande de 2 millions de doses de vaccin supplémentaires. Cette mesure vise à renforcer une stratégie vaccinale déjà déployée pour endiguer la propagation de cette maladie touchant principalement les moutons, mais également les bovins.

Une réponse renforcée à une situation critique

Cette nouvelle commande s’ajoute aux 11,7 millions de doses déjà acquises par l’État pour vacciner le cheptel français contre la FCO de sérotype 3, le variant actuellement responsable de l’épidémie. L’objectif est de maximiser la couverture vaccinale des troupeaux afin de limiter la propagation de la maladie, qui peut causer de lourdes pertes économiques pour les éleveurs. La fièvre catarrhale ovine, transmise par les piqûres de moucherons infectés, ne représente pas de danger pour l’homme mais peut être dévastatrice pour les animaux atteints, entraînant une baisse de leur production et parfois la mort.

Une stratégie vaccinale adaptée à l’évolution rapide de l’épizootie

Selon le ministère, la rapidité de la propagation de la FCO a nécessité une adaptation constante de la stratégie de vaccination. L’ajout de ces 2 millions de doses supplémentaires vise à répondre aux besoins urgents des éleveurs dans les régions les plus touchées. Les campagnes de vaccination sont priorisées dans les zones à risque pour protéger au maximum les troupeaux et minimiser la diffusion de la maladie à travers le territoire.

Soutien aux éleveurs et prévention de pertes économiques

Pour les éleveurs, l’épizootie représente une crise sanitaire et économique majeure. La vaccination massive du cheptel est essentielle pour éviter une diminution significative des ventes et une baisse de production. En effet, si les animaux non immunisés contractent la FCO, leurs capacités de reproduction et de production peuvent être gravement affectées, entraînant des pertes importantes. De plus, certaines exportations d’animaux vivants pourraient être limitées en raison des restrictions sanitaires imposées par certains pays importateurs.

Un engagement national pour la sécurité sanitaire du cheptel

Avec cette commande supplémentaire, l’État affirme son engagement envers la sécurité sanitaire du secteur de l’élevage en France. Les doses seront rapidement distribuées aux vétérinaires et aux éleveurs pour garantir une protection efficace des animaux.