Pendant que leurs maris étaient en mer sur le Charles de Gaulle, ces femmes de militaires ont passé les fêtes seules, loin de leurs familles et confrontées à la solitude.
Femmes militaires Charles de Gaulle fêtes seules – CREDIT : VarActu
Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de réunions familiales et de moments partagés. Mais pour les femmes de militaires, notamment celles dont les époux servent à bord du porte-avions Charles de Gaulle, la réalité est bien différente. Alors que leurs maris naviguaient en mission, ces femmes ont passé les fêtes seules, loin de leurs proches, et ont dû composer avec l’absence en ces moments de fête.
Une réalité éprouvante, mais habituelle
Pour Camille, 35 ans, mère de deux enfants à Toulon, cette situation n’est pas nouvelle. « Cela fait dix ans que mon mari est engagé dans la Marine, mais chaque mission reste difficile. Noël sans lui, c’est toujours un vide immense », confie-t-elle. Cette année, le Charles de Gaulle était déployé en mer pour une mission stratégique, ce qui a empêché de nombreux marins de rentrer à temps pour les festivités.
Comme Camille, Amélie, 28 ans, a passé le réveillon avec ses enfants, sans son mari, embarqué depuis plusieurs semaines. « Je fais en sorte que les enfants ne ressentent pas trop son absence, mais c’est un vrai défi. Ce sont des moments où on aimerait partager les joies de la fête en famille », explique-t-elle.
Une solitude amplifiée par l’éloignement familial
Beaucoup de femmes de militaires vivent loin de leurs familles, souvent installées dans des bases ou des logements militaires proches des ports. « Mes parents sont à Lille, et je suis à Toulon. Faire le voyage seule avec deux enfants pour les fêtes est compliqué », partage Claire, 30 ans. Cet éloignement rend leur quotidien encore plus solitaire lorsque leurs conjoints sont en mer.
Des liens de solidarité entre épouses
Face à cette réalité, les femmes de militaires se soutiennent mutuellement. « Nous avons organisé un dîner entre épouses pour le réveillon. Ce n’est pas pareil qu’avec nos maris, mais ça nous a permis de ne pas rester seules », raconte Camille.
