Le fléau des féminicides continue de hanter la France, avec une légère baisse par rapport à l’année précédente. Les Alpes-Maritimes se distinguent malheureusement en étant en tête du classement.
féminicides – CREDIT : Var Actu
Une légère baisse qui ne rassure pas
L’année dernière a vu la mort de 118 femmes aux mains de leur conjoint ou ex-conjoint. Ce chiffre, bien que légèrement inférieur à celui de l’année précédente, reste alarmant. En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France, un rythme effroyable qui met en lumière l’urgence de la situation.
Augmentation des tentatives d’homicides
Si le nombre de féminicides a légèrement diminué, le nombre de tentatives d’homicides au sein du couple a connu une forte hausse de 45%. Au total, 366 faits ont été enregistrés, dont 267 concernaient des victimes féminines.
Profil des auteurs et des victimes
Le profil type de l’auteur reste majoritairement masculin, souvent en couple, de nationalité française, âgé de 30 à 49 ans et sans activité professionnelle. Les victimes sont quant à elles majoritairement des femmes de nationalité française, âgées de 30 à 49 ans et sans emploi.
Plaintes et signalements
Parmi les 118 femmes tuées, 37 avaient déjà subi des violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Vingt-quatre d’entre elles avaient signalé les faits aux forces de l’ordre, et 16 avaient déposé une plainte. Malgré ces signalements, la tragédie n’a pas pu être évitée dans la plupart des cas.
Mobiles et lieux des crimes
Les disputes et le refus de la séparation sont les principaux mobiles des féminicides. Ces actes sont majoritairement commis au domicile du couple, de la victime ou de l’auteur, souvent sans préméditation. Les armes blanches et les armes à feu sont les plus couramment utilisées.
Les départements les plus touchés
Les Alpes-Maritimes, le Nord et le Rhône sont les départements qui enregistrent le plus grand nombre de féminicides. La Seine-Saint-Denis suit de près. Ces chiffres montrent que le problème est répandu sur tout le territoire et ne se limite pas à certaines régions.
Impact sur les enfants
Comme l’année précédente, 12 enfants mineurs ont perdu la vie dans la sphère familiale, victimes d’infanticides. Ce chiffre ajoute une couche supplémentaire de tragédie à une situation déjà désastreuse.