Lors de la récente réunion du conseil municipal de Saint-Raphaël, qui s’est tenue à l’Estérel Aréna le lundi 19 juin, les élus ont entériné l’extension du réseau de vidéoverbalisation déjà existant.
Un panneau en illustration concernant la vidéoverbalisation à Saint-Raphaël – CREDIT : Wikimedia commons
Parmi les décisions phares de la réunion, la question de l’extension de la vidéoverbalisation a été abordée. Annie Bezin, conseillère municipale déléguée aux voisins vigilants et à la prévention de la délinquance, a expliqué : « En 2020, la commune a mis en place des dispositifs de vidéoprotection, puis de vidéoverbalisation, dans une zone restreinte du centre-ville, permettant de sanctionner certaines infractions au Code de la route, notamment les stationnements ou arrêts interdits, gênants ou très gênants. »
Dans un souci de renforcer la sécurité publique, la majorité a exprimé sa volonté d’étendre le périmètre d’intervention et d’ajouter certaines infractions susceptibles d’être sanctionnées, en particulier dans les zones piétonnes.
Un agent de constatation sera présent pour chaque infraction, permettant ainsi de constater les infractions à distance à l’aide d’une caméra dont les images sont transmises en direct à un agent devant un écran. Il convient de souligner qu’il ne s’agit pas d’un système automatisé de verbalisation tel que les radars de feux rouges ou de vitesse.
Les infractions constatées par les opérateurs vidéo vont du stationnement gênant ou interdit à la violation des principes généraux de circulation, couvrant ainsi des contraventions de la 1re à la 4e classe en fonction de l’infraction commise.
La délibération justifiant cette extension précise : « La présence croissante de nouveaux types de moyens de transport individuels sur les zones piétonnes entraîne des nuisances et entrave la libre circulation des piétons, en particulier des personnes handicapées ou des parents avec poussettes. Par conséquent, compte tenu des rénovations urbaines réalisées dans plusieurs secteurs de la ville pour améliorer l’esthétique et la convivialité de l’espace public, ainsi que de la circulation de certains véhicules au milieu des piétons, il est proposé d’étendre la vidéoverbalisation à ces zones. »
Tous les policiers municipaux et les agents de surveillance de la voie publique de la commune seront habilités à relever les contraventions mentionnées, chacun dans leur domaine de compétence. Les infractions seront constatées avec discernement et uniquement lorsque la preuve de l’infraction sera indubitable, a précisé l’élue.
L’ensemble du conseil municipal a approuvé cette décision, à l’exception de deux abstentions émanant des élus écologistes de la liste « Ma Ville, ma planète ».
Les zones désormais concernées par la vidéoverbalisation comprennent, en plus des secteurs déjà couverts (boulevard Félix-Martin et rue de la Liberté), de nombreuses zones piétonnes telles que le jardin d’Arménie, le square de Provence, le cours Commandant Guilbaud et la rue Thiers, les quais entre le rond-point Kennedy et le port Santa Lucia, y compris l’esplanade Delayen, la promenade de Lattre-de-Tassigny, la place Coullet et les rues avoisinantes, la rue Charabois et l’avenue des Iscles (marché Victor-Hugo), ainsi que tout le périmètre de la vieille ville.