Avec 19 000 cas et 548 décès en Afrique, la mpox est désormais une urgence sanitaire mondiale. Découvrez ce que vous devez savoir sur cette maladie et ses impacts.
mpox – CREDIT : Pixabay
L’épidémie de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, suscite des inquiétudes croissantes à l’échelle internationale. Avec au moins 19 000 cas et 548 décès enregistrés sur le continent africain depuis le début de l’année 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Cet article fait le point sur cette maladie, sa transmission, sa dangerosité, et les populations les plus à risque.
Mpox : une maladie au nom controversé
La mpox est en réalité la même maladie que la variole du singe, mais avec un nouveau nom. L’OMS a décidé de changer la dénomination officielle le 28 novembre 2022 pour éviter les stigmatisations racistes et discriminatoires, principalement dirigées contre les populations africaines et la communauté homosexuelle. Cette décision a été prise en pleine flambée épidémique, marquant un tournant dans la gestion de la crise sanitaire.
Origines et transmission du virus
Le virus de la mpox, qui porte toujours le nom de « monkeypox virus », a été identifié pour la première fois en 1958 à Copenhague, au Danemark, chez des singes importés pour la recherche scientifique. Ce n’est qu’en 1970 que le premier cas humain a été détecté, en République démocratique du Congo, chez un enfant de neuf mois. Depuis lors, la maladie est devenue endémique dans plusieurs pays africains, mais sa récente expansion internationale a surpris les experts.
La transmission de la mpox se fait principalement par contact direct avec les fluides corporels, les lésions cutanées ou les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Bien que le virus puisse également se propager par l’intermédiaire d’animaux infectés, la transmission interhumaine reste la principale source de contagion dans le contexte actuel.
Une dangerosité relative mais réelle
Malgré son nom inquiétant, la mpox n’est pas aussi virulente que la variole humaine, éradiquée en 1980. Les symptômes de la mpox incluent des éruptions cutanées, de la fièvre, des douleurs musculaires et des ganglions lymphatiques enflés. La majorité des cas sont bénins, mais les formes graves peuvent entraîner des complications sévères, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.
Populations à risque et mesures de prévention
Les populations les plus à risque sont celles vivant dans les zones où la maladie est endémique, ainsi que les personnes ayant des contacts étroits avec les malades. Les professionnels de la santé, ainsi que les voyageurs se rendant dans les zones affectées, doivent prendre des précautions supplémentaires.