Face à l’épidémie de Mpox, la France ouvre 232 sites de vaccination et se tient prête à affronter tous les scénarios. Les détails sur la stratégie nationale.

épidémie Mpox

épidémie Mpox – CREDIT : Varactu

Face à la recrudescence de l’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, la France renforce sa réponse sanitaire en ouvrant 232 sites de vaccination à travers le pays. Cette annonce a été faite ce mardi 20 août par le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, soulignant l’importance de la préparation et de la vigilance face à cette menace.

Un dispositif sanitaire en alerte

Le Premier ministre a insisté sur la mobilisation complète du système de santé français, déclarant sur X (anciennement Twitter) que la France se tient prête à affronter “tous les scénarios et tous les risques”. Cette déclaration fait suite à la mise en place d’un état de vigilance maximale annoncé la semaine précédente, une mesure destinée à anticiper une éventuelle aggravation de la situation sanitaire.

Le gouvernement a également décidé de soutenir les pays les plus touchés par l’épidémie en leur fournissant 100 000 doses de vaccins. Cette solidarité internationale vient s’ajouter aux efforts nationaux pour contenir la propagation de la maladie.

Vaccination et prévention en première ligne

Les sites de vaccination, où le vaccin Imvanex du laboratoire Bavarian Nordic est administré, sont désormais répartis sur l’ensemble du territoire français. Ces centres jouent un rôle crucial dans la prévention de la maladie, en particulier pour les populations à risque. Le gouvernement a précisé que les recommandations vaccinales pour la France seront actualisées d’ici la fin août, afin de s’adapter aux évolutions de l’épidémie.

Un risque encore sous contrôle, mais à surveiller

À ce jour, la France n’a pas enregistré de contamination par le clade 1, la souche la plus virulente et mortelle du virus. Toutefois, la récente détection d’un cas de sous-type clade 1b en Suède, récemment apparu en Afrique, inquiète les autorités. Le gouvernement français se prépare à une possible apparition de cette souche sur le territoire national, en collaboration avec des institutions comme l’Institut Pasteur, qui s’est déclaré prêt à “tester et vacciner les patients à la demande des autorités”.

Une mobilisation continue

La stratégie adoptée par la France s’inscrit dans un contexte européen de vigilance accrue. La coopération internationale, le soutien aux pays les plus touchés et la rapidité de la réponse vaccinale sont autant de facteurs essentiels pour prévenir une crise sanitaire majeure.