Le récent séisme au Maroc a non seulement secoué la terre mais aussi les cœurs de la communauté marocaine dans le Var.

Félix Bingui extradition solidarité réseaux sociaux séisme maroc Solidarité méditerranéenne maroc

réactions marocains – CREDIT : Var Actu

Entre tristesse, solidarité et inquiétude, les Marocains varois se mobilisent et partagent leurs sentiments face à cette catastrophe naturelle.

Un choc qui transcende les frontières

Le séisme d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter qui a frappé le Maroc a laissé la communauté marocaine du Var en état de choc. « C’est comme si le sol sous nos pieds ici en France avait aussi tremblé », confie Fatima, une résidente de Toulon d’origine marocaine. Les nouvelles des dégâts et du nombre croissant de victimes ont rapidement circulé, alimentant un sentiment d’inquiétude parmi les Marocains varois.

Solidarité en action

Face à la tragédie, la solidarité s’organise. Des collectes de fonds ont été lancées et des initiatives communautaires voient le jour pour envoyer de l’aide aux victimes. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Chaque euro compte pour aider nos frères et sœurs en détresse », déclare Ahmed, qui a initié une cagnotte en ligne. Des associations locales se mobilisent également pour envoyer des produits de première nécessité.

L’inquiétude pour les proches, réactions des marocains

L’une des préoccupations majeures reste le sort des proches restés au Maroc. Les appels téléphoniques et les messages se multiplient pour prendre des nouvelles. « J’ai finalement réussi à joindre ma famille à Marrakech. Ils vont bien, Dieu merci, mais la peur est toujours là », raconte Leila, une autre résidente du Var.

Un élan de fraternité

Au-delà de la communauté marocaine, cet événement tragique a également touché les cœurs des Varois d’autres origines. Des messages de soutien affluent de toutes parts, montrant que la compassion et l’humanité n’ont pas de frontières. « C’est dans ces moments difficiles que nous réalisons la valeur de la solidarité internationale », souligne Karim, un jeune Franco-Marocain.