La cour d’appel d’Aix-en-Provence a décidé de lancer une expertise sur les conditions de vie des orques du Marineland d’Antibes. Cette décision intervient après que l’association OneVoice a soulevé des préoccupations sur l’état de santé des animaux marins.
enquête orques Marineland – CREDIT : Wikimedia commons
Un revirement en appel, une enquête sur les orques de Marineland
Après un premier rejet en juin 2022, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a finalement accepté la demande de l’association OneVoice pour une expertise indépendante sur les conditions de vie des orques du Marineland d’Antibes. L’examen se concentrera en particulier sur Moana et Inouk, deux des quatre orques du parc aquatique, ainsi que sur la qualité de leur habitat et de leur eau.
Des plaintes et des preuves
Depuis 2019, OneVoice a déposé plusieurs plaintes contre le delphinarium, accusant le parc de mauvais traitements envers les orques. L’association a fourni des images et des rapports d’experts qui ont observé les animaux depuis le bord du bassin. Ces experts ont noté des comportements répétitifs et stéréotypés chez les quatre orques, des lésions cutanées chez Moana, âgée de 11 ans, et une usure extrême des dents chez Inouk, âgé de 23 ans.
La réaction de Marineland
Dans une déclaration à l’AFP, Marineland a indiqué qu’il collaborerait pleinement avec les autorités et l’expert désigné par la cour. Le parc aquatique a souligné que cette expertise impartiale permettrait de fournir des données « précises, objectives et vérifiables », contrairement aux rapports émis par des militants anti-captivité.
À propos de Marineland
Marineland est l’un des plus grands parcs aquatiques d’Europe, situé à Antibes, en France. Il est souvent au cœur de controverses liées au bien-être animal, notamment en ce qui concerne les conditions de vie des orques et autres cétacés en captivité. Le parc attire des milliers de visiteurs chaque année et propose diverses attractions, y compris des spectacles mettant en vedette des orques, des dauphins et des otaries. Toutefois, la décision récente de la cour d’appel pourrait avoir des implications significatives sur la manière dont le parc gère ses animaux et pourrait également influencer l’opinion publique sur la question de la captivité des animaux marins.