Entre réussites, défis et nouvelles habitudes, le Dry January inspire de nombreux Varois à repenser leur consommation d’alcool.

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dry january – CREDIT : VarActu

Le défi du Dry January, ce mois sans alcool qui débute chaque 1er janvier, séduit de plus en plus de participants dans le Var. Alors que l’initiative touche à sa deuxième moitié, les retours des participants varient : certains ont craqué, d’autres tiennent bon, et quelques-uns ont même adopté un mode de vie sans alcool.

Un défi difficile à maintenir pour certains

Pour les participants qui ont arrêté en cours de route, la principale difficulté évoquée reste la pression sociale. Entre les repas entre amis, les fêtes et les sorties en fin de semaine, beaucoup confessent avoir succombé à l’appel d’un verre. « Ce n’est pas tant l’envie que l’occasion », confie Alexis, un participant qui a tenu deux semaines. Si certains envisagent de reprendre l’effort après cette entorse, d’autres ont choisi de ne pas se contraindre davantage, tout en réduisant leur consommation par rapport à leurs habitudes.

Ceux qui tiennent bon

D’un autre côté, une grande partie des Varois engagés dans le Dry January se disent satisfaits de leur persévérance. Plusieurs participants soulignent des effets positifs sur leur santé : une meilleure qualité de sommeil, plus d’énergie ou encore une peau plus éclatante. « Ce défi m’a permis de réaliser combien l’alcool faisait partie de mes habitudes, parfois sans raison », explique Tania, une Varoise de Toulon. Ce constat motive ces participants à tenir jusqu’au bout du mois et, pour certains, à envisager de poursuivre au-delà.

Une nouvelle tendance : le sans-alcool

Fait intéressant, certains participants au Dry January ne se contentent pas d’un mois de sobriété et optent pour un changement plus durable. Le développement des boissons sans alcool, notamment des bières, vins et cocktails « zéro », facilite cette transition. « Avec ces alternatives, je peux participer aux apéritifs sans me sentir à l’écart », raconte Tristan, un habitant de La Seyne-sur-Mer. Pour ces personnes, le Dry January a servi de tremplin pour adopter un mode de vie sans alcool, souvent motivé par des considérations de santé ou de bien-être.

Une initiative en pleine expansion dans le Var

Si tous ne vont pas jusqu’au bout, le Dry January s’impose comme un moment de réflexion autour des habitudes de consommation. Chaque expérience, qu’elle soit réussie ou non, permet d’avancer vers une relation plus équilibrée avec l’alcool.