À Draguignan, une affaire de meurtre vieille de dix ans est relancée par de nouvelles preuves ADN, mettant en cause le jeune voisin de la victime.

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Draguignan meurtre voisin – CREDIT : VarActu

Une affaire criminelle vieille de dix ans refait surface à Draguignan, dans le Var. Le pôle des affaires non résolues de Nanterre a relancé l’enquête sur le meurtre d’une femme de 70 ans, rouvrant la piste du jeune voisin de la victime, initialement suspecté à l’époque des faits.

Les faits

Le 12 janvier 2014, une septuagénaire a été sauvagement agressée à son domicile à Draguignan. La victime, passée à tabac, a succombé à ses blessures. Un jeune homme de 18 ans, voisin de la victime, avait été rapidement mis en examen pour ce meurtre, mais faute de preuves suffisantes, il avait été relâché après sa garde à vue.

Un retour sur l’enquête

Pendant des années, le mystère a entouré cette affaire, jusqu’à ce que l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), la police judiciaire de Toulon et un magistrat du pôle des « cold cases » de Nanterre décident de réexaminer le dossier. Grâce à de nouvelles techniques d’analyse ADN, les enquêteurs ont découvert des traces génétiques appartenant au jeune voisin sous les ongles de la victime, indiquant une lutte au moment du crime.

Une nouvelle mise en examen

Ces nouvelles preuves ont conduit à la remise en examen de l’homme, aujourd’hui âgé de 28 ans. La semaine dernière, il a été officiellement mis en examen pour le meurtre de la septuagénaire, relançant ainsi l’affaire qui semblait pourtant avoir sombré dans l’oubli.

Le mobile du crime

À l’époque des faits, le suspect avait affirmé être chez un ami au moment du meurtre, mais cette alibi a été remis en question lorsque cet ami a déclaré ne plus se souvenir des événements de ce jour. Les enquêteurs du pôle « cold cases » de Nanterre privilégient la piste d’un contentieux entre le suspect et la victime comme possible mobile du meurtre.

Un suspect qui nie les faits

Malgré les nouvelles preuves ADN, le suspect continue de nier toute implication dans le meurtre. Son récit de la journée du 12 janvier 2014 reste flou et incohérent, ajoutant à la complexité de l’affaire. Les autorités espèrent que cette remise en examen permettra de faire enfin la lumière sur ce crime et de rendre justice à la victime et à sa famille.

Perspectives

La réouverture de ce dossier démontre l’importance des avancées technologiques dans les enquêtes criminelles et l’engagement des forces de l’ordre à résoudre les affaires non élucidées. Le pôle « cold cases » de Nanterre continue de travailler pour découvrir toute la vérité et fournir des réponses aux proches des victimes.