L’exercice militaire Dragoon Fury 2025 mobilise la Marine nationale et l’Armée de Terre jusqu’au 14 mars en zone littorale. À Bormes-les-Mimosas, des opérations auront lieu sur les plages du 11 au 13 mars.

Porte-avions Charles de Gaulle mission Indopacifique

L’armée en mer en rade de Toulon – PHOTO : Var Actu

Depuis le 3 mars, la Marine nationale et l’Armée de Terre mènent l’exercice Dragoon Fury 2025 en zone littorale, à proximité de Toulon. Cet entraînement militaire, qui se poursuivra jusqu’au 14 mars, vise à expérimenter de nouvelles technologies dans un contexte de combat amphibie.

Un exercice stratégique pour l’innovation militaire

Déployé à partir du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, Dragoon Fury 2025 simule un assaut amphibie dans un environnement de déni d’accès. Loin d’être un simple entraînement, cet exercice permet d’expérimenter rapidement des innovations technologiques en collaboration avec les industriels de la base industrielle et technologique de défense (BITD).

L’un des objectifs majeurs est d’adapter les modes d’action de la Marine nationale face aux nouvelles menaces en mer. Une dizaine de drones aériens, de surface et sous-marins sont ainsi mobilisés aux côtés d’un système avancé de gestion des données, d’un ballon captif et de munitions télé-opérées. Ces expérimentations permettront d’affiner les tactiques militaires et d’évaluer de nouveaux équipements en conditions réelles.

Des opérations sur les plages de Bormes-les-Mimosas

À Bormes-les-Mimosas, le point culminant de l’exercice est prévu du 11 au 13 mars sur les plages de Pellegrin et de la Favière. Après des survols d’hélicoptères déjà observés dans la zone, ces jours verront se dérouler d’importantes manœuvres militaires.

La Marine nationale a mis en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des habitants et des biens. Toutefois, des tirs à blanc seront effectués, et il est recommandé à la population d’éviter ces secteurs durant l’exercice.

Les autorités militaires communiqueront sur l’évolution de l’opération via leurs canaux officiels, notamment sur les réseaux sociaux et le site de la Marine nationale.