Douze sportifs varois, dont Lauriane Nolot et Fabien Lamirault, rejoignent une tribune dénonçant la baisse du budget des Sports. Un cri d’alarme pour l’avenir du sport en France.
sport en France – CREDIT : VarActu
Un amendement visant à réduire le budget du ministère des Sports de 34,3 millions d’euros a suscité une vague d’indignation dans le monde sportif. Dans une tribune publiée mercredi 22 janvier dans L’Équipe, 425 sportifs, dont Teddy Riner, Marie Patouillet ou encore Nicolas Batum, dénoncent ce qu’ils qualifient de « désastre annoncé ». Parmi les signataires, douze figures du sport varois se sont également mobilisées pour défendre leur discipline et les valeurs du sport.
Les Varois en première ligne
Lauriane Nolot, médaillée d’argent en kitesurf aux Jeux Olympiques de Paris 2024, figure parmi les signataires. À ses côtés, Candyce Chafa, médaillée de bronze en quatre barré mixte PR3 aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, et Fabien Lamirault, multiple champion paralympique de tennis de table, ont également pris position. Tim Mourniac et Jean-Baptiste Bernaz (voile) ainsi que d’autres figures du sport varois, se sont unis pour exprimer leur colère. Tous dénoncent une décision qui pourrait affaiblir l’élan sportif créé par les Jeux de Paris 2024 et mettre en péril des générations futures.
Le sport comme levier social et de santé publique
La tribune souligne que le budget du sport en France ne représente que 0,2 % du budget total de l’État, une proportion jugée dérisoire au regard de son impact. Les signataires rappellent que le sport est un outil de cohésion sociale, un vecteur d’émancipation pour les jeunes, et un pilier de la santé publique. Dans un contexte post-olympique, ils estiment que cette baisse budgétaire trahit l’ambition de faire des Jeux un levier durable pour le sport français.
Un message adressé au gouvernement
Les sportifs interpellent directement le président Emmanuel Macron, qui s’était engagé à faire du sport une priorité nationale. Si ce dernier a réagi en affirmant que le budget a augmenté depuis 2017, la réduction prévue pour 2025 inquiète les acteurs du secteur. Ils appellent à « investir dans le sport, pas seulement pour ses médailles, mais pour son impact sur la société ».