La dissolution de l’Assemblée nationale a laissé les Marseillais sous le choc, les obligeant à retourner aux urnes pour élire de nouveaux députés.
Dissolution Marseillais sous le choc – PHOTO : Var Actu
La dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée hier soir par Emmanuel Macron, a surpris et laissé les Marseillais sous le choc. Ils devront retourner aux urnes dans trois semaines pour élire de nouveaux députés, après les élections européennes.
Retour aux urnes
Les Marseillais sont appelés à voter de nouveau, le premier tour des élections législatives étant prévu pour le 30 juin et le second tour pour le 7 juillet. Cette décision soudaine a provoqué des réactions variées dans la cité phocéenne.
Des réactions variées
Beaucoup de Marseillais abordés sur la question ont préféré ne pas réagir, soulignant un désintérêt pour la politique et un haut taux d’abstention lors des précédentes élections. Cependant, certaines personnes ont exprimé leur stupeur et leurs inquiétudes face à cette annonce.
Un habitant, visiblement secoué, a déclaré : « Ça m’a laissé sans voix. La décision de Macron m’a laissé sur les fesses. Je ne comprends pas qu’on tire des conclusions pour la vie démocratique française à partir des résultats des élections européennes. »
Un autre Marseillais, préoccupé par la montée des extrêmes, a ajouté : « Ce qui me fait peur, c’est que les partis d’extrême-droite, qui sont racistes et antisémites, gagnent des sièges. Cela pourrait réveiller un esprit révolutionnaire chez les Français qui sont un peu endormis. »
Le contexte politique à Marseille
Les résultats des élections européennes à Marseille ont révélé une ville divisée, marquée par deux grandes forces politiques : le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI). Le RN a obtenu 30% des voix, arrivant en tête dans neuf arrondissements, tandis que LFI a recueilli 21% des voix, dominant dans sept arrondissements.
Vers de nouvelles élections
La grande question reste de savoir si les tendances des élections européennes se confirmeront lors des élections législatives à venir. Les Marseillais devront décider s’ils souhaitent maintenir le statu quo ou opter pour un changement radical.