Deux mois après la disparition de deux Françaises en Grèce, leurs proches sont toujours sans nouvelle et expriment leur colère face à l’absence de réponses.

Marie-Pierre Arfel, disparue en Grèce depuis le 12 juin, reste introuvable. Sa famille, sans nouvelles de l'enquête, lance un appel à l'aide.

Deux mois disparition – PHOTO : VarActu

Depuis deux mois, l’angoisse ne cesse de croître pour les proches de Marie-Pierre Arfel et François Boutteaux, deux Françaises portées disparues en Grèce. Parties pour une randonnée sur l’île de Sikinos le 12 juin dernier, elles n’ont plus donné signe de vie depuis cette date, laissant leurs familles et amis dans un désarroi total.

Un silence angoissant après des vacances ensoleillées

Marie-Pierre Arfel, originaire du Var, était en vacances en Grèce avec son amie François Boutteaux. Avant leur disparition, Marie-Pierre partageait régulièrement des nouvelles et des photos de leurs aventures sur les îles grecques avec ses proches. Mais le 12 juin, tout contact a brusquement cessé. Ce silence soudain et inexplicable a rapidement alerté leur entourage, qui a contacté les autorités locales.

Des recherches intensives, mais infructueuses

Dès les premiers jours suivant leur disparition, des recherches d’envergure ont été lancées sur l’île de Sikinos. Le Quai d’Orsay a informé les familles que neuf officiers, sept pompiers équipés de drones, ainsi que 16 volontaires, dont le maire de l’île, des chasseurs et leurs chiens, un bateau de sauvetage et un hélicoptère ont été mobilisés pour fouiller la région. Malgré ces moyens déployés, aucune trace des deux femmes n’a été retrouvée.

Depuis, les recherches se sont réduites, n’impliquant désormais que deux officiers sur place. Cette réduction des efforts a exacerbé l’inquiétude et la frustration des familles, qui se sentent abandonnées face à cette situation désespérante.

Les proches en colère et désemparés

Face à ce silence persistant, les proches des deux disparues expriment leur colère et leur incompréhension. La lenteur de l’enquête et le manque de nouvelles concrètes alimentent la colère des familles, qui réclament des réponses et des actions plus déterminées de la part des autorités grecques et françaises.