Deux photographes toulonnaises ont été sacrées Portraitistes de France 2025, un titre d’excellence décerné lors d’un événement national organisé à Toulon.
Portraitiste de France 2025 – CREDIT : Caroline Martens
Gaëlle Poupon et Priscilla Gissot ont été distinguées par la Fédération Française de la Photographie pour l’excellence de leur art, à l’occasion d’un événement national organisé à Toulon.
Une distinction nationale remise à Toulon
Le dimanche 23 mars 2025, le Palais Neptune de Toulon a accueilli le Congrès national des Métiers de l’Image organisé par la FFPMI PACA-Corse. C’est dans ce cadre que deux photographes professionnelles de Toulon, Gaëlle Poupon et Priscilla Gissot, ont reçu le titre de Portraitiste de France 2025. Cette reconnaissance, décernée tous les deux ans par la Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l’Image (FFPMI), salue l’excellence artistique et technique dans le domaine du portrait photographique.
Un jury d’experts pour un dossier d’exception
Obtenir cette qualification implique la présentation d’un dossier composé de 12 portraits, soumis à un jury exigeant composé de professionnels aguerris, dont plusieurs Meilleurs Ouvriers de France. Les critères d’évaluation portaient sur la qualité technique, la créativité, l’émotion transmise et l’originalité du regard porté sur le sujet photographié. Les deux lauréates ont su convaincre par la singularité et la profondeur de leur approche respective.
Priscilla Gissot : l’émotion au service de la thérapie par l’image
Déjà titrée en 2015 et 2019, Priscilla Gissot signe ici une troisième distinction nationale. Elle a réalisé son dossier dans un temps record d’un mois et demi, à l’intérieur de son nouveau studio situé rue Picot, en plein cœur de Toulon. Photographe spécialisée en photographie thérapeutique, elle travaille à révéler l’identité profonde de ses modèles à travers l’image. « Cette fois-ci, c’était un véritable défi émotionnel et artistique », confie-t-elle. Elle combine exigence technique et démarche bienveillante pour créer des portraits qui participent à une reconnexion à soi. Elle est également co-autrice d’un ouvrage publié chez Eyrolles en février 2025, “Photographie thérapeutique et photo-thérapie”, référence francophone sur le sujet.
Gaëlle Poupon : un regard sensible ancré dans Toulon
Gaëlle Poupon, quant à elle, a choisi de réaliser l’intégralité de son dossier en extérieur, dans le jardin Alexandre Ier à Toulon. Un choix audacieux qui met en valeur non seulement son talent de portraitiste, mais aussi son attachement à sa ville natale. « Toulon, c’est mon inspiration », affirme-t-elle. L’architecture et la lumière naturelle du lieu ont contribué à créer des images empreintes d’authenticité. Pour elle, ce titre n’est pas une fin, mais un tremplin pour continuer à faire rayonner la photographie humaine dans sa ville.
En parallèle de son activité de portraitiste, Gaëlle Poupon mène également un projet personnel baptisé Sunshine, consacré à la ville de Toulon. Elle y capture ses lumières et ambiances au lever et au coucher du soleil. Ce travail sera décliné en cartes postales disponibles dans différents lieux de la ville et fera l’objet d’une exposition estivale en 2025.
Une reconnaissance partagée et un engagement local fort
Toutes deux très impliquées dans la vie photographique régionale à travers la FFPMI PACA-Corse, Gaëlle Poupon et Priscilla Gissot ont également contribué activement à l’organisation du congrès national. Leur distinction résonne ainsi comme une double reconnaissance : celle de leur talent individuel, et celle d’un dynamisme photographique porté par la ville de Toulon.