Trois étudiants marseillais risquent des peines de travail d’intérêt général après un acte de cruauté envers une souris, diffusé sur les réseaux sociaux.
étudiants jugés à Marseille pour cruauté envers une souris – CREDIT : Wikimedia commons
Ce vendredi 13 décembre, trois anciens étudiants du Lycée Thiers de Marseille ont comparu devant le tribunal correctionnel pour des faits liés à un acte de cruauté envers un animal. L’un d’eux avait mâché une souris vivante lors d’une soirée d’intégration, tandis que ses deux camarades filmaient et diffusaient la scène sur les réseaux sociaux. Le parquet a requis des peines de travaux d’intérêt général contre les trois prévenus.
Des sanctions différenciées pour chaque participant
Pour l’étudiant ayant mâché la souris, 105 heures de travail d’intérêt général ont été requises. Ses camarades, également impliqués, risquent 80 heures pour celui qui a filmé et 60 heures pour celui qui a publié la vidéo en ligne. Ces réquisitions visent à sanctionner des actes considérés comme particulièrement graves, tout en ayant une portée éducative.
Un acte choquant largement diffusé
L’incident remonte à septembre 2023, lors d’une soirée d’intégration organisée par des étudiants de classes préparatoires. Sur une plage du Prado, un défi lancé au jeune homme l’a conduit à introduire une souris vivante dans sa bouche et à la mâcher, une scène filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. Les images, devenues virales, ont suscité une vive indignation.
La souris, qui appartenait à une autre participante de la soirée, a été tuée dans l’acte. Le jeune homme, quant à lui, a dû se rendre aux urgences le lendemain pour soigner des morsures à la langue causées par l’animal.
Une plainte déposée et des conséquences inédites
La Fondation 30 Millions d’Amis, après avoir découvert la vidéo, a décidé de porter l’affaire devant la justice. Sept associations de défense des animaux se sont constituées partie civile, mettant en avant le caractère inédit et particulièrement choquant de cette affaire.
La décision finale sera rendue le 10 janvier 2025. En attendant, cette affaire met une nouvelle fois en avant les dérives de certains comportements amplifiés par la recherche d’attention sur les réseaux sociaux.