Le temps presse pour près de 900 000 ménages modestes qui pourraient passer à côté de leur chèque énergie 2024. La campagne de réclamation se termine le 31 décembre, et seuls 10 % des bénéficiaires potentiels ont effectué les démarches nécessaires.
Une aide précieuse pour les foyers modestes
Le chèque énergie, mis en place en 2018, vise à soutenir les ménages les plus modestes en couvrant une partie de leurs dépenses énergétiques. Son montant varie entre 48 et 277 euros selon le revenu fiscal de référence et la composition du foyer. Il peut être utilisé pour payer des factures de gaz, d’électricité, de fioul, ou encore pour financer des travaux de rénovation énergétique.
En 2024, environ 5,6 millions de ménages devaient recevoir cette aide automatiquement en avril. Toutefois, près de 900 000 foyers ne l’ont pas reçue en raison de difficultés liées à l’identification des bénéficiaires. La suppression de la taxe d’habitation, qui servait de base pour déterminer l’éligibilité, a compliqué ce processus, notamment pour les nouveaux foyers, les étudiants ou les ménages ayant vu leurs revenus évoluer.
Derniers jours pour réclamer votre chèque
Face à cette situation, l’État a mis en place un portail en ligne permettant de déposer une réclamation. Ce guichet est ouvert à tous les ménages éligibles dont les revenus en 2022 remplissent les critères :
11 000 euros maximum pour une personne seule,
16 500 euros pour un couple,
19 800 euros pour un couple avec un enfant,
23 100 euros pour un couple avec deux enfants.
Malgré cette initiative, seuls 100 000 ménages ont effectué les démarches, laissant 90 % des bénéficiaires potentiels sans cette aide essentielle. Le ministère de l’Économie rappelle que la date limite pour soumettre une réclamation reste fixée au 31 décembre 2024. Contrairement à certaines rumeurs, aucune prolongation de ce délai n’est envisagée.
Une démarche rapide pour ne pas perdre cette aide
Pour les ménages concernés, il est urgent d’agir. Une fois le portail fermé, il ne sera plus possible de réclamer le chèque énergie pour l’année 2024. Cette aide, bien que modeste, peut faire une différence significative dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie.
