Le 25 octobre, une opération de démoustification a eu lieu Avenue Desmazures à Sanary. Malgré le soulagement de certains résidents, d’autres s’inquiètent des implications pour la santé et l’environnement.

démoustification sanary

démoustification sanary – CREDIT : VarActu

L’Avenue Desmazures à Sanary-sur-Mer a été le théâtre d’une opération de démoustification le 25 octobre entre 4h et 8h du matin. Alors que certains résidents accueillent cette initiative avec soulagement, d’autres s’inquiètent des implications pour la santé humaine et environnementale. Des tracts ont été distribués pour prévenir la population des mesures à prendre.

Une opération nécessaire mais controversée

L’opération de démoustification a été jugée nécessaire en raison de la prolifération des moustiques dans le secteur. Des tracts ont été distribués aux résidents, comprenant des instructions détaillées sur les précautions à prendre. Parmi ces mesures, il était conseillé de ne pas s’approcher de l’engin de démoustification, de rester chez soi avec les fenêtres fermées jusqu’à une heure après l’intervention, et de rentrer le linge et les jeux pour enfants.

Des consignes qui sèment le doute

Si l’opération vise à améliorer le confort des Sanaryens, les multiples consignes données ont de quoi inquiéter. Outre les recommandations de base, il était également indiqué de rentrer les animaux domestiques, de rincer tout ce qui ne peut être rentré et d’attendre trois jours avant de consommer les légumes du potager, qui doivent en outre être soigneusement lavés. Ces directives suscitent des questions sur les produits chimiques utilisés et leur impact potentiel sur la santé.

Réactions mitigées de la population

Les sanaryens sont divisés sur cette initiative. Certains habitants, exaspérés par les moustiques incessants, considèrent cette opération comme une bouffée d’air frais et soutiennent la décision de la mairie. D’autres résidents sont plus circonspects, s’interrogeant sur les répercussions à long terme de ces traitements, notamment en ce qui concerne la faune et la flore, sans parler des inquiétudes pour la santé humaine.