À Nice, une opération de police a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue avec saisie d’armes lourdes et de stupéfiants, cinq suspects ont été arrêtés.
trafic de drogue nice – CREDIT : VarActu
Une importante opération de la brigade des stupéfiants du Service local de police judiciaire (SLPJ) de Nice a permis, le 12 août dernier, de mettre un coup d’arrêt à un réseau de trafic de drogue dans l’est de la ville. Cette intervention, menée dans le cadre d’une enquête de flagrance, a abouti à la saisie d’armes de guerre et de stupéfiants, ainsi qu’à l’interpellation de cinq personnes, dont un mineur.
Saisie d’armes et de stupéfiants lors d’une perquisition
Lors de la perquisition d’un appartement utilisé comme “nourrice” par les trafiquants, les policiers ont découvert une quantité importante de stupéfiants : 633 grammes de résine de cannabis, 73 grammes d’herbe de cannabis et 35 grammes de cocaïne. En plus des drogues, les forces de l’ordre ont mis la main sur une somme de 3520 euros en espèces, probablement issue du trafic.
Mais ce qui a particulièrement marqué cette opération, c’est la découverte d’un véritable arsenal : un revolver de calibre 22, un fusil d’assaut de type Kalachnikov avec un chargeur rempli de 29 cartouches de calibre 7,62, et un fusil d’assaut de type MP40, bien que dépourvu de chargeur et de munitions. Cette saisie témoigne de la dangerosité du réseau démantelé, prêt à recourir à la violence pour protéger ses activités illégales.
Incident lors de l’interpellation
L’opération a connu un moment de tension lorsque l’un des suspects, tentant de fuir, a escaladé des balcons avant de chuter sur un policier posté en dessous. Lors de cette chute, l’individu a asséné un coup de pied au visage du fonctionnaire, le blessant. Le policier a été déclaré en incapacité totale de travail (ITT) pour une durée inférieure à huit jours. Cet incident souligne les risques auxquels sont confrontées les forces de l’ordre lors de telles interventions.
Cinq suspects déférés devant la justice
Les cinq individus interpellés, parmi lesquels un mineur de 17 ans et deux hommes originaires de la région parisienne, sont tous connus pour leurs antécédents judiciaires. Ils sont poursuivis pour une série de délits graves, incluant l’acquisition, le transport et la détention de produits stupéfiants, la détention illégale d’armes de catégorie A et B, ainsi que pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Trois d’entre eux se trouvent en situation de récidive légale.
