Le 2 octobre 2023 marque une date importante pour la sécurité en France, et plus particulièrement pour la Région Sud. Le Président de la République a annoncé la création de 238 nouvelles brigades de gendarmerie sur le territoire national.
nouvelles brigades gendarmerie région sud – CREDIT : Var Actu
Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a salué ces mesures qui prévoient l’ajout de 15 brigades supplémentaires dans sa région.
Un accueil positif des annonces
Lors de son déplacement dans le Lot-et-Garonne, le Président de la République a dévoilé les sites d’implantation des nouvelles brigades. La Région Sud bénéficiera de 10 brigades fixes et 5 brigades mobiles, soit près de 140 gendarmes supplémentaires. Ces annonces ont été accueillies avec enthousiasme par Renaud MUSELIER, qui a déclaré : « Merci au Président de la République et au Ministre de l’Intérieur d’avoir répondu à l’attente de nos territoires ! »
Zones concernées
Les nouvelles brigades seront réparties dans plusieurs départements de la région. Dans les Bouches-du-Rhône, les communes du Tholonet, Pelissanne et Saint-Andiol seront concernées. Le Vaucluse verra l’installation de brigades à Courthézon, Carron et la Tour d’Aigues. Le Var, les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes bénéficieront également de ce renfort.
Soutien régional aux forces de l’ordre
La Région Sud a déjà montré son soutien aux forces de l’ordre avec un investissement de 10 millions d’euros par an dans le plan « Région Sud, la région sûre ». Renaud MUSELIER souligne l’importance de ce soutien : « Nous devons toujours soutenir ceux qui nous protègent, qui risquent leur vie pour nous. »
Ces annonces sont une réponse concrète aux besoins exprimés par les maires et les habitants de la région pour plus de sécurité. Elles sont, selon Renaud MUSELIER, « à la hauteur de l’espérance », et il remercie tous ceux qui les ont rendues possibles.
Le tournant sécuritaire en question
L’ajout de ces 15 nouvelles brigades de gendarmerie en Région Sud peut être perçu comme un tournant sécuritaire majeur. Alors que la demande de renforcement des forces de l’ordre était forte, notamment dans les zones péri-urbaines et rurales, cette décision semble marquer une nouvelle étape dans la politique de sécurité du gouvernement. Elle soulève des questions importantes : est-ce le début d’une stratégie plus globale ? Comment cette augmentation des effectifs sera-t-elle perçue par la population ? Ce renforcement des forces de l’ordre pourrait bien être le signe d’un changement de cap significatif en matière de sécurité publique.