Les oratoires de Notre-Dame du Mai à La Seyne-sur-Mer forment un itinéraire de foi entre forêt et mer.
L’arrivée à ND du Mai- CREDIT : VarActu
Le chemin qui mène à la chapelle Notre-Dame du Mai, sur les hauteurs du cap Sicié à La Seyne-sur-Mer, est ponctué de plusieurs oratoires témoins d’une foi populaire toujours vivace. Ces petits édifices religieux jalonnent la montée et invitent les marcheurs à la prière ou à la contemplation, tout en racontant un pan du patrimoine spirituel local.
Un parcours spirituel au cœur de la forêt
Le premier oratoire que l’on rencontre en s’engageant sur ce chemin est dédié à la Médaille Miraculeuse. Installé sous un abri en bois du côté est de la route, il marque l’entrée dans la forêt et le début du cheminement.
Un peu plus loin, à quelques centaines de mètres, on découvre le deuxième oratoire, consacré aux Saints Anges Gardiens. Discret, il tourne le dos à la route principale et se fond dans le paysage forestier environnant.
En poursuivant la montée, le troisième oratoire rend hommage à Saint Louis, roi de France. Situé à une centaine de mètres du précédent, il surplombe la route, installé sur un petit promontoire rocheux.
Des symboles de foi et de culture
Le quatrième oratoire, dédié à Sainte Marie-Madeleine, se trouve en contrebas de la route, à environ trois cents mètres, sur le chemin forestier qui rejoint le site de Janas. Il invite à la méditation, dans un cadre plus isolé.
Le cinquième oratoire, impressionnant par sa taille, est dédié à Saint Michel. C’est le plus imposant de tous. Il est placé au bord de la route, peu avant un virage en épingle, et attire immédiatement l’attention des passants.
À environ 300 mètres de là, sur un plateau dégagé, se dresse le sixième oratoire, dédié à Sainte Anne, figure protectrice des familles et des enfants.
Le septième oratoire a récemment été restauré à l’entrée de l’Aire des Masques. Il s’agit de celui dédié à Sainte Roseline, sainte provençale très vénérée localement.
Enfin, le huitième oratoire, consacré à Saint Joseph, est situé sur un terre-plein, au pied de l’ancien « Farot » et de la chapelle. Il constitue le dernier arrêt spirituel avant d’atteindre le sommet et le sanctuaire.
Ces oratoires, modestes mais chargés de sens, constituent un véritable chapelet de pierre qui relie la ville au sacré, dans un décor naturel exceptionnel.
