La découverte des restes d’Émile Soleil, disparu en juillet 2023 dans le Haut-Vernet, la veille de Pâques 2024, soulève de nombreuses interrogations. Des éléments récents suggèrent une possible mise en scène, relançant les hypothèses autour de cette affaire tragique.
Une affaire relancée après vingt mois d’enquête
Le 8 juillet 2023, le petit Émile, 2 ans et demi, disparaît alors qu’il séjournait chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les recherches sont immédiatement massives : drones, hélicoptères, gendarmes et habitants ratissent les environs. Malgré ces efforts colossaux, l’enquête stagne pendant plusieurs mois.
Ce n’est que le 30 mars 2024, lors d’une randonnée, qu’une femme découvre un crâne et des ossements sur un sentier. Les analyses confirment qu’il s’agit du petit garçon. Mais ce qui devait être une avancée capitale dans l’enquête se transforme en énigme supplémentaire.
Des indices de déplacement et une date qui interpelle
Les expertises sont formelles : le corps de l’enfant a été déplacé. Les ossements et vêtements n’ont pas séjourné ensemble, et le crâne montre les marques d’un traumatisme violent explique Voici. Le procureur Jean-Luc Blachon affirme que « l’enfant n’a pas demeuré au même endroit », laissant penser à une intervention humaine postérieure à sa mort.
Mais c’est surtout la date de la découverte qui retient l’attention : le 30 mars 2024, veille de Pâques. Ce timing soulève la théorie d’une possible préméditation à caractère symbolique ou religieux. Comme le rapporte mariefrance.fr, la famille du petit Émile, catholique pratiquante, pourrait être au cœur d’un choix délibéré : celui de révéler la vérité durant la période de résurrection du Christ, pour offrir une forme de “réconfort” aux proches.
Une mise en scène religieuse ?
Deux jours avant cette découverte, les enquêteurs avaient réuni les 17 personnes présentes dans le hameau au moment de la disparition pour une reconstitution minutieuse. Cette pression accrue aurait-elle poussé le ou les auteurs à agir précipitamment ? Ou au contraire, le tout était-il planifié pour coïncider avec la fête de Pâques ? Pour certains enquêteurs, cette hypothèse reste à explorer sérieusement.
