L’épave du Cap Sicié 4, immergée depuis près de deux siècles dans les eaux méditerranéennes, fait l’objet d’une exploration approfondie cette semaine. Découverte en 2005 au large des Sablettes à La Seyne-sur-Mer, cette mission archéologique pourrait dévoiler des secrets historiques longtemps enfouis.

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épave cap sicié 4 – CREDIT : Var Actu

Une mission archéologique sous-marine en cours

Le navire scientifique Alfred Merlin, appartenant au département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, dirige les opérations de fouille de cette épave historique. Depuis le début de la semaine, les archéologues s’efforcent d’identifier précisément le navire et de comprendre les circonstances de son naufrage.

Révélation des secrets de l’épave

L’épave du Cap Sicié 4, mesurant 13 mètres de long et comportant 133 jarres, s’avère être un témoignage précieux du passé. Les chercheurs du DRASSM, immergés depuis lundi, espèrent découvrir les détails de ce navire, qui semble avoir transporté des jarres de Biot et de la céramique culinaire de Vallauris, probablement à destination de Marseille.

Une enquête historique complexe

L’origine exacte du navire, les raisons de son naufrage près du Cap Sicié, et sa destination finale demeurent des mystères que les chercheurs s’efforcent d’élucider. Les hypothèses suggèrent une provenance des Alpes-Maritimes, peut-être du Golfe de Juan, mais les détails de son périple fatal sont encore inconnus.

Collaboration avec la Marine nationale

Cette mission bénéficie du soutien de la Marine nationale, avec la participation de 12 plongeurs démineurs spécialisés dans le relevage de charges lourdes et les plongées profondes. La préfecture maritime joue également un rôle crucial dans la protection du site archéologique.

Surveillance et protection du site

La surveillance du site s’effectue à travers divers moyens, incluant les sémaphores côtiers, les vols réguliers d’avions et d’hélicoptères, et les ressources de l’État, comme les Affaires maritimes, la Marine, la Gendarmerie, et la Direction interrégionale de la mer. Ces efforts conjoints assurent la protection du site, tant sur le plan archéologique qu’environnemental.

Vers une exposition itinérante

À l’issue de cette mission, qui se termine ce vendredi, les archéologues du DRASSM envisagent de créer une exposition itinérante à travers la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, partageant ainsi les découvertes fascinantes de cette aventure sous-marine avec un public plus large.