Lors de la réunion entre le collectif de plaisanciers et le Parc national de Port-Cros, les demandes du collectif ont été entendues, mais les divergences persistent.
Plage Notre-Dame à Porquerolles, illustration pour le mouillage à Hyères des bateaux – CREDIT : Var Actu
Des divergences restent persistantes malgré la réunion entre le collectif de plaisanciers et le Parc national de Port-Cros concernant la future Zone de mouillage à Hyères et d’équipements légers (ZMEL) de Porquerolles.
Est-ce que les demandes du collectif ont été prises en compte lors de la réunion? Le projet est-il encore modifiable avant l’enquête publique? Qu’en est-il de la gestion des zones abritées et des zones sableuses?
Les bouées seront-elles accessibles en cas de coup de vent? Existe-t-il une possibilité de priorité de réservation pour les locaux? Le directeur du Parc national de Port-Cros répond à ces questions et expose les points de vue des parties prenantes.
Le directeur du Parc souligne que les plaisanciers ne sont pas totalement opposés à la ZMEL, mais le collectif reste sceptique quant aux réponses apportées.
Le directeur du Parc indique que les demandes particulières du collectif seront examinées et qu’il y aura une réponse. Il souligne également que le projet de la ZMEL est encore amendable jusqu’à l’enquête publique. Il précise que la ZMEL sera en vigueur uniquement pendant les mois de juillet et août et durant les périodes de forte affluence. L’objectif est de protéger la posidonie tout au long de l’année.
Concernant la demande de suppression des cônes de vue, le directeur explique qu’il faut prendre en compte l’ensemble des usagers et trouver un équilibre dans l’aménagement du paysage. Il affirme que les zones abritées seront équipées de bouées adaptées aux conditions météorologiques, et qu’en cas de coup de vent, ces bouées seront accessibles. Quant aux zones sableuses, elles resteront libres, mais les grands bateaux ne les fréquenteront pas.
En ce qui concerne l’idée d’une ZMEL uniquement pour les bateaux de plus de 16 mètres, le directeur rejette cette proposition en affirmant que cela signifierait la suppression de la ZMEL dans son ensemble.
En ce qui concerne les réservations de bouées pour les locaux, le directeur explique que cela serait illégal en raison du principe d’égalité des citoyens. Cependant, la possibilité d’une priorité de réservation est envisagée, bien que les détails ne soient pas encore définis.
Le Parc national de Port-Cros continue de dialoguer avec le collectif de plaisanciers afin de trouver des solutions satisfaisantes pour toutes les parties concernées.