Le 17 novembre 2023, la présence de deux ministres du gouvernement aux Rencontres de l’Avenir de Saint-Raphaël, événement co-organisé par des personnalités politiques locales, suscite des réactions et des interrogations dans le contexte politique tendu de la région.
Politique Saint-Raphaël – CREDIT : Wikimedia commons
La participation controversée de deux ministres aux Rencontres de l’Avenir
Le 17 novembre 2023, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président délégué de Régions de France, a exprimé son inquiétude concernant la participation de deux ministres du gouvernement, Madame Dominique Faure et Monsieur Marc Fesneau, aux Rencontres de l’Avenir de Saint-Raphaël. Cet événement, co-organisé par Nicolas Bouzou et Frédéric Masquelier, Maire de Saint-Raphaël, soulève des questions sur l’alignement politique et les implications de cette participation.
Des interrogations sur les affiliations politiques
Renaud Muselier souligne que Frédéric Masquelier, connu pour ses attaques contre la politique du gouvernement et du Président de la République, incarne une droite extrême et a tenu des propos parfois insultants envers les représentants de la majorité présidentielle en Région Sud. De plus, il note que Masquelier préside l’agglomération Esterel Côte d’Azur avec le maire RN de Fréjus en tant que premier vice-président, indiquant une entente politique notable.
Les enjeux régionaux et nationaux
Muselier met également en lumière le refus de l’agglomération Esterel Côte d’Azur, sous la présidence de Masquelier, de s’impliquer dans le financement et la gouvernance du projet de Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur. Ce grand projet ferroviaire bénéficie du soutien de l’État, de l’Europe et des collectivités territoriales, et son rejet par l’agglomération soulève des questions sur les priorités régionales.
L’appel à une position claire
En référence à l’ouvrage « Les Rapaces« , qui critique ouvertement Frédéric Masquelier, Renaud Muselier demande aux deux ministres de clarifier publiquement leur position vis-à-vis de ces enjeux. Il insiste sur l’incompatibilité de lutter contre les extrêmes à Paris tout en évitant de les dénoncer sur les territoires.
Renaud Muselier attend une réponse claire et publique des ministres, soulignant l’importance de la cohérence politique face aux extrêmes. La situation à Saint-Raphaël devient ainsi un point focal dans le débat sur les alliances politiques et la gouvernance régionale.