En 2025, les contribuables utilisant des services à la personne devront fournir davantage d’informations pour bénéficier du crédit d’impôt. Une possible réduction du taux est aussi en discussion.
De l’argent – CREDIT : Var Actu
Une nouvelle obligation déclarative pour les contribuables
À partir de 2025, les foyers du Var et de Provence utilisant des services à la personne devront fournir de nouveaux éléments dans leur déclaration d’impôts. Cette mesure, issue de la loi de finances 2025, concernera tous ceux qui bénéficient du crédit d’impôt pour les frais engagés dans des prestations comme la garde d’enfants, l’aide ménagère, le jardinage ou encore l’accompagnement des personnes âgées.
Désormais, les contribuables devront préciser la nature de l’organisme prestataire, s’il s’agit d’une personne morale ou physique, ainsi que le détail des prestations rendues, comme le rapporte Notre Temps. Cette modification vise à renforcer le contrôle de l’administration fiscale sur cette niche, qui représente un coût important pour les finances publiques.
Un crédit d’impôt sous surveillance
En 2024, ce crédit d’impôt a coûté 6,4 milliards d’euros à l’État, bénéficiant à environ 5 millions de contribuables. Face à cette dépense, le gouvernement cherche à mieux encadrer cet avantage fiscal sans pour autant le supprimer.
Aujourd’hui, ce crédit d’impôt permet aux ménages de déduire 50% des dépenses engagées, dans la limite de 12 000 euros par an, avec une majoration possible de 1 500 euros par personne à charge, dans la limite de 15 000 euros. Toutefois, des discussions sont en cours pour réduire ce taux à 40%, sauf pour les frais de garde d’enfants et de prise en charge de la dépendance, qui resteraient à 50%.
Quel impact pour les habitants du Var et de Provence ?
Pour les habitants de la région, ces nouvelles obligations déclaratives pourraient représenter une formalité administrative supplémentaire. Il sera donc essentiel d’anticiper ces nouvelles exigences pour continuer à bénéficier de cet avantage fiscal.
Si le taux venait à être réduit, certains ménages pourraient voir leur avantage fiscal diminuer. Une évolution à suivre de près, alors que la loi de finances 2025 cherche à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros.