Suite au crash d’un Fouga Magister au Lavandou, une interdiction de survol est en place jusqu’au 30 août pour permettre le relevage de l’épave.

crash le lavandou Didier Berger

crash Fouga Magister – CREDIT : VarActu

Suite au tragique accident aérien du 16 août dernier, où le pilote Didier Berger a perdu la vie lors d’un meeting aérien au Lavandou, les autorités ont pris des mesures strictes pour sécuriser la zone du crash. En effet, un arrêté interpréfectoral interdit désormais tout survol de la zone par des aéronefs et des drones jusqu’au vendredi 30 août, afin de permettre le relevage de l’épave.

Une zone sous haute surveillance

L’accident du Fouga Magister, un avion historique de la patrouille acrobatique française, a suscité une vive émotion au Lavandou et à Bormes-les-Mimosas. C’est au large du port de La Favière, à proximité de ces deux communes, que l’appareil s’est abîmé en mer, entraînant la mort de son pilote, Didier Berger. Depuis, la zone de l’accident est placée sous surveillance accrue pour faciliter les opérations de récupération de l’épave, tout en préservant la sécurité des intervenants.

Le préfet du Var et le préfet maritime de Méditerranée ont conjointement signé un arrêté interdisant le survol de cette zone dans un rayon d’un mille nautique, soit environ 1,8 km autour du lieu du crash. Cette interdiction, en vigueur jusqu’à vendredi à 21h, vise à éviter toute intrusion qui pourrait compliquer les opérations en cours.

Une opération délicate

Le relevage de l’épave du Fouga Magister est une opération complexe qui mobilise des moyens considérables. La Marine nationale apporte son soutien logistique pour mener à bien cette mission délicate, qui devrait débuter dans les prochaines heures. La priorité des autorités est de sécuriser l’épave tout en respectant les conditions nécessaires à une intervention sans risque.

L’arrêté interpréfectoral stipule que tout manquement à cette interdiction de survol, que ce soit par maladresse ou négligence, expose les contrevenants à de lourdes sanctions. Les pilotes et télépilotes qui violeraient cette Zone interdite temporaire de survol (ZIT) risquent jusqu’à six mois d’emprisonnement et une amende de 15 000 euros.

Le Lavandou et Bormes-les-Mimosas sous le choc

Les habitants du Lavandou et de Bormes-les-Mimosas restent profondément marqués par cet accident. Didier Berger, pilote expérimenté, était une figure respectée dans le milieu de l’aviation. Le meeting aérien, qui devait être une fête, s’est transformé en tragédie, laissant la communauté sous le choc.