Condamnation de Youcef Atal : huit mois de prison avec sursis pour provocation à la haine
Par Mylène Loubas|2024-07-17T12:18:03+02:00Publié le jeudi 4 janvier 2024 à 8h47|Catégories : Sport|Mots-clés : Nice|
Youcef Atal, joueur de l’OGC Nice, condamné à huit mois de prison avec sursis pour provocation à la haine religieuse après avoir partagé une vidéo controversée.
Youcef Atal – CREDIT : Wikimédia Commons
Contexte de l’affaire
Youcef Atal, défenseur de l’OGC Nice et joueur international algérien, a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à une amende de 45 000 euros pour provocation à la haine envers la religion juive. Cette sentence a été prononcée par le tribunal correctionnel de Nice, suite à la diffusion d’une vidéo controversée sur ses réseaux sociaux.
Les faits reprochés
La vidéo incriminée, partagée par Atal sur Instagram, montrait le prédicateur Mahmoud Al-Hasanat appelant à un « jour noir sur les Juifs ». Bien que retirée rapidement, cette publication a suscité une vive réaction, menant à une enquête judiciaire. Atal, suivi par des millions, a été jugé responsable de la diffusion de ces propos haineux.
La défense de Youcef Atal
Face au tribunal, Youcef Atal a exprimé ses regrets, affirmant avoir partagé la vidéo sans l’avoir entièrement visionnée. Il a souligné son intention de promouvoir un message de paix, mais ni la vice-procureure ni les parties civiles n’ont été convaincues par cette défense.
Répercussions sur sa carrière
Suite à cet incident, Youcef Atal a été suspendu de l’OGC Nice et a également écopé d’une suspension de sept matchs par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Malgré cela, il a continué à représenter l’équipe nationale algérienne. Atal a réitéré qu’il n’était ni antisémite ni opposé aux Juifs ou aux Chrétiens, rappelant qu’il avait joué à Tel-Aviv avec Nice.
Réactions et conséquences
Cette affaire soulève des questions importantes sur l’influence des sportifs sur les réseaux sociaux et la responsabilité qui en découle. La décision du tribunal, exigeant la publication de la condamnation dans les journaux, met en lumière l’impact des actions des personnalités publiques sur la société.
