Le tribunal correctionnel de Draguignan a rendu son verdict le 11 mars, infligeant une peine de huit mois de prison à un homme de 27 ans pour des propos antisémites à l’encontre d’un juge marseillais.
condamnation à Draguignan / Palais de justice – CREDIT : Google Maps
Une peine plus lourde que les réquisitions
Lors d’une comparution en janvier pour des faits de violences volontaires, l’accusé s’en était pris verbalement au magistrat, usant d’expressions antisémites. Une réaction qui a mené à une condamnation pour « outrage par parole à l’audience à magistrat » et « injures publiques en raison de la religion ». Fait notable, la sentence prononcée dépasse même les réquisitions du parquet, initialement fixées à six mois de prison.
Une attitude provocatrice et des propos récidivistes
Incarcéré pour d’autres faits, l’homme avait déjà montré une hostilité marquée lors de son audience à Marseille, effectuée par visioconférence depuis la prison de Draguignan. Outre les injures adressées au juge, il avait également tenu des propos similaires envers les policiers lors de son transfert pour être entendu, soulignant un comportement provocateur et récidiviste.
Un contexte judiciaire tendu pour cette condamnation à Draguignan
Cette affaire intervient dans un contexte de tensions accrues autour des questions de racisme et d’antisémitisme. La présence renforcée de la police lors du jugement à Draguignan, ainsi que le témoignage de l’avocat représentant le Crif-Paca, mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les institutions face à la montée des discours de haine