Un concert de rock qui s’est tenu à Six-Fours-les-Plages au Pointu Festival, a récemment fait l’objet d’une vive polémique.

Bal des Fous, pointu festival chant provocateur

Le groupe Idles / Au Pointu Festival un chant provocateur a été scandé – CREDIT : Wikimedia commons

En effet, lors de cet événement, une partie du public a entonné le slogan « Tout le monde déteste la police ». Une vidéo de l’incident a été enregistrée par un spectateur du Pointu Festival, qui s’est déroulé sur l’Île du Gaou le week-end dernier.

Au Pointu Festival un « chant provocateur »

Selon le témoin, ce chant provocateur a eu lieu entre deux morceaux du groupe britannique Idles, lorsque ces derniers ont lancé l’acronyme anglais « ACAB », signifiant « All cops are bastards » (en français, « Tous les flics sont des salauds »).

Face à cet incident, Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, a vivement condamné l’attitude du public et le slogan scandé. Dans une déclaration, il a exprimé son indignation : « Faire chanter ‘Tout le monde déteste la police’ à la foule, comme au Pointu Festival, est inacceptable et insupportable. Je condamne fermement et sans réserve cette attitude détestable. Ici en #RegionSud, les forces de l’ordre peuvent compter sur notre soutien, notre estime. »

Le député du Rassemblement National (RN), Frédéric Boccaletti, s’est également dit scandalisé par cet incident. Dans un communiqué, il a déclaré : « Ces agissements sont parfaitement intolérables et d’autant plus condamnables à l’heure où nos forces de sécurité et de secours sont tous les jours confrontées à une violence sans précédent. »

Toutefois, d’autres témoins présents lors du concert affirment que le groupe anglais Idles n’a pas incité le public à adopter ce comportement. Ils soulignent que les chansons des Idles abordent souvent des sujets politiques tels que le Brexit, l’immigration et l’homophobie.

Le Pointu Festival, qui s’est tenu du 7 au 9 juillet sur l’Île du Gaou, a été le théâtre de cette controverse, mettant en lumière les tensions entre une partie du public et les forces de l’ordre. Cette affaire soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression lors d’événements publics et sur la nécessité de promouvoir le respect mutuel entre les citoyens et les autorités.