Comment varois ont vécu la panne de Facebook et Instagram ?

Mardi après-midi, le département du Var, à l’instar du reste du monde, a été témoin d’une panne inattendue touchant les plateformes de Meta, notamment Facebook et Instagram. Cet événement a suscité une multitude de réactions parmi les habitants, oscillant entre l’irritation due à l’interruption soudaine des services et l’humour face à une situation hors du commun.

Un impact notable sur la vie quotidienne

Pour de nombreux Varois, les réseaux sociaux sont devenus des outils essentiels du quotidien, utilisés pour le travail, le divertissement ou le maintien des liens sociaux. « C’était assez surréaliste, en plein milieu de l’après-midi, de réaliser que je ne pouvais plus accéder à mes comptes Instagram et Facebook. J’ai d’abord pensé à un souci de connexion internet », partage Julie, une habitante de Toulon.

La réaction des professionnels et des entreprises

La panne a également impacté les professionnels et les entreprises locales qui utilisent ces plateformes pour leur communication et leur marketing. « Notre stratégie de communication repose en grande partie sur Instagram. La panne nous a obligés à reconsidérer nos plans pour la journée et à trouver des alternatives pour atteindre notre clientèle », explique Romain, gérant d’une boutique à Saint-Tropez.

Entre sarcasmes et solidarité

L’incident a toutefois donné lieu à des échanges empreints d’humour et de solidarité sur d’autres réseaux sociaux comme X (anciennement Twitter) ou encore sur les messageries instantanées. « On a tous commencé à s’envoyer des messages pour vérifier que ce n’était pas juste chez nous. Ça a fini en blague générale sur notre dépendance aux réseaux sociaux », raconte Maxime, un étudiant de La Seyne-sur-Mer.

Un retour à la normale accueilli avec soulagement

La résolution rapide du problème par Meta a été accueillie avec soulagement, mais elle a également suscité une réflexion sur notre rapport aux technologies numériques et la centralisation des services en ligne. « Cela m’a fait réaliser à quel point nous sommes vulnérables et dépendants de ces plateformes. Peut-être qu’il est temps de diversifier nos moyens de communication », conclut Sarah, enseignante à Brignoles.