Le cirque Zavatta à Toulon relance le débat sur le bien-être animal avec Jumbo, l’hippopotame. En 2028, une loi interdira les animaux dans les cirques.

zavatta cirque six-fours Zavatta retirer les panneaux du cirque

zavatta – CREDIT : VarActu

Le retour du cirque Zavatta soulève des questions

Depuis son installation le 11 mars à Toulon, le cirque Zavatta fait parler de lui, mais pas uniquement pour ses performances ou son histoire familiale dans le monde du spectacle. La présence de Jumbo, l’hippopotame star de la troupe, est au cœur d’une polémique qui remet en question les conditions de vie des animaux au sein de ce cirque itinérant. Des associations de protection animale montent au créneau, dénonçant ce qu’elles considèrent comme de la maltraitance.

La loi de 2028, un tournant pour les cirques

La situation du cirque Zavatta à Toulon s’inscrit dans un contexte plus large, marqué par l’approche de l’entrée en vigueur, en 2028, d’une loi interdisant l’utilisation d’animaux dans les spectacles de cirque. Cette mesure législative vise à protéger les animaux contre les traitements jugés inappropriés ou cruelles. Pour le cirque Zavatta, comme pour d’autres dans le même cas, cette loi représente un défi majeur, les obligeant à repenser leurs spectacles sans la présence d’animaux.

Entre tradition et adaptation

Le cirque, avec ses clowns, acrobates, et animaux, est une tradition séculaire, mais la prise de conscience sociétale sur la question du bien-être animal force le secteur à évoluer. Le débat autour de Jumbo l’hippopotame symbolise cette transition, où le respect des animaux doit désormais s’inscrire dans la modernité des spectacles proposés.

La voix des Toulonnais

Les habitants de Toulon se montrent partagés sur la question. Certains voient dans le cirque une forme d’art et de culture irremplaçable, mettant en avant la joie et l’émerveillement que ces spectacles apportent, surtout aux enfants. D’autres, sensibilisés aux questions de droit et de bien-être animal, appellent à une réforme profonde de ces spectacles, considérant la présence d’animaux comme une relique d’un temps révolu.