Dans une vidéo qui tourne sur les réseaux on peut apercevoir, Jumbo, l’hippopotame du cirque Muller se cogner les dents sur un bord de bassin.

Cirque Muller

Jumbo au Cirque Muller – CREDIT : Capture Vidéo Twitter

Le cirque Muller est situé à Trans-en-Provence, il est accusé de maltraitance animale suite à une vidéo qui a été diffusée par une association de défense One Voice.

Il se cogne les dens sur le rebord d’une benne métallique (remorque) où il patauge. Pour les patrons du Cirque Muller, c’est un « geste naturel » de l’hippopotame.

Dans la foulée de la diffusion de cette vidéo, un nouvel hashtag est né: #sauvonsjumbo. Depuis le 26 octobre, date de sortie de la vidéo, une polémique enfle autour du cirque Muller.

Bien évidemment le cirque Muller réplique :

« Ils racontent que notre hippopotame est malheureux, qu’on ne sait pas s’en occuper. C’est complètement faux » dit Alexandre Muller chez BFM TV

« ils ont des défenses qui grandissent donc ils tapent par terre, ça les soulage. Ils peuvent autant taper sur la tôle que contre un arbre, ce sont des gestes naturels » rajoute John Muller

Depuis plusieurs années, l’association One Voice regarde de près le cas de cet hippopotame, Jumbo. Ils avaient déjà porté plainte pour des maltraitances envers l’animal mais le tribunal avait rejeté les accusations. A ce moment-là en 2020, les faits se seraient déroulés dans la Drôme.

En parallèle de la polémique, la mairie de trans-en-Provence précise qu’elle n’a pas donné l’autorisation au cirque Muller de s’installer sur sa commune. Dans la foulée, le Maire a saisi l’Office Français de la biodiversité, dès la diffusion des images chocs de l’hippopotame se cognant les dents sur la ferraille.

A ce jour, One voice a déposé une plainte au tribunal de Draguignan, le plus proche de l’installation du cirque. Une pétition est aussi lancée, elle récolte déjà plus de 64 000 signatures ce mardi 1er novembre.

« Il a déjà 30 ans, 30 ans de captivité ! Depuis déjà trois ans, il devrait vivre une vie paisible et digne de ce nom dans un sanctuaire » précise Muriel Armal fondatrice de l’association One Voice crée en 1995

One Voice c’est une association qui lutte de manière non violente, ils parlent d’une seule voix au nom des animaux et de la planète.

Les infractions envers les animaux peuvent souvent entraîner des abus, de la négligence ou même de la cruauté.

Cette cruauté peut s’exprimer de différentes manières. Cela peut être le résultat d’une personne agissant violemment contre son bétail, et elle subira une violence gratuite, c’est-à-dire en ne la nourrissant pas ou en la laissant vivre dans une douleur cruelle.

La jurisprudence a établi que le simple fait de laisser des animaux au pâturage sans nourriture ni eau constitue une infraction, même s’il n’y a pas de cruauté volontaire ou de cruauté dans le but de causer des souffrances ou la mort.

Imposer des peines plus sévères pour la cruauté envers le bétail, surtout si les actes sont commis en présence d’enfants. C’est un crime de tuer volontairement un animal domestique ou apprivoisé à moins que l’acte ne fasse partie d’une tradition locale telle que la tauromachie. De même, la bestialité est plus réprimée.

Les lois relatives à la défense des animaux peuvent varier d’un pays à l’autre.

La loi interdit la cruauté envers les animaux domestiques ou captifs domestiques et sauvages. Dans le cas du bétail, une ordonnance qui établit des mesures pour assurer la protection des animaux contre les abus, les abus et les souffrances dans le logement, le transport ou l’abattage. De même, il stipule que l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques doit être limitée aux « circonstances strictement nécessaires ».

En France, la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature est à la base de la politique de protection animale. L’article 9 de la loi se lit comme suit : « Tout animal, en tant qu’être sensible, doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les exigences biologiques de son espèce.

« Toute association régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits, ayant pour objet statutaire la protection et la protection des animaux, peut exercer les droits conférés aux parties civiles en relation avec les infractions prévues par le code pénal et l’article L215 – Code rural et du Code de la pêche maritime, l’article 11 et la section L215-13 interdit l’abandon, les abus graves ou sexuels, la cruauté et la cruauté envers les animaux, et l’attaque intentionnelle contre les « animaux ».

La maltraitance des animaux peut entraîner des accusations criminelles.

Plusieurs circonstances aggravantes de ce crime sont désormais prévues : le fait que le crime ait été commis à l’encontre d’un animal détenu par un agent en mission de service public ; le propriétaire ou le gardien de l’animal en cas de maltraitance grave ou de cruauté envers le bétail domestique ou captif identité; commettre un crime en présence d’un mineur.

Constitue un acte de complicité de cruauté envers les animaux et est puni d’une amende en violation de la quatrième catégorie, le fait d’enregistrer sciemment, de quelque manière et sur tout support, une image en rapport avec la cruauté susvisée – un délit de traitement .

Constitue un acte de complicité de cruauté envers les animaux et est puni d’une amende en violation de la quatrième catégorie, le fait d’enregistrer sciemment, de quelque manière et sur tout support, une image en rapport avec la cruauté susvisée – un délit de traitement .