Darleux alerte sur les commotions au handball et réclame une tolérance zéro et un protocole médical plus rigoureux.

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commotions tête handball – CREDIT : VarActu

La question des chocs à la tête dans le handball, notamment pour les gardiennes, reste largement sous-estimée selon Amandine Darleux, gardienne de l’équipe de France. Dans un entretien au Républicain Lorrain, elle alerte sur des pratiques encore trop laxistes malgré la gravité des risques.

Un protocole commotion mal appliqué

Cléopâtre Darleux ne mâche pas ses mots : « On ne peut pas dire qu’ils (les arbitres) ne sont pas sensibilisés à la question des commotions, ils ont le réflexe de dire : protocole ! Mais c’est bidon parce que c’est mal fait. » Si les arbitres signalent bien un protocole en cas de choc à la tête, son application reste défaillante selon elle. Le suivi médical sur le terrain n’est pas à la hauteur des enjeux de santé pour les joueuses touchées, en particulier les gardiennes, en première ligne face aux tirs puissants.

Tolérance zéro et exigences médicales claires

La gardienne internationale appelle à une réforme profonde du protocole. « Le médecin du match doit venir poser des questions sur le terrain et la gardienne peut continuer à jouer. C’est lunaire ! On devrait faire sortir systématiquement la gardienne. » Pour elle, il est urgent que les instances imposent une tolérance zéro en cas de choc à la tête. Elle critique également les consignes fédérales qu’elle juge trop vagues : « Il y a ce mail de la Fédé, avec le carton blanc. Ils disent de consulter un médecin spécialisé mais ça ne veut rien dire. » À la place, elle suggère de fournir une liste de spécialistes ou de nommer un médecin référent.