Effondrement brutal de la SFAM au tribunal : découvrez les moments clés de cette catastrophe financière et humaine.
Les murs de la SFAM taggués à Romans-sur-Isère – CREDIT : Var Actu
L’empire de l’assurance SFAM, autrefois partenaire de poids de Fnac Darty, s’est écroulé sous nos yeux. Spécialisée dans les assurances de gadgets électroniques, l’entreprise proposait des contrats mensuels entre 15 et 30 euros pour protéger smartphones et ordinateurs. Mais, des prélèvements incontrôlés ont transformé la vie de centaines d’abonnés en cauchemar, déclenchant une vague de mécontentement général avec des plaintes pour tenter de se faire rembourser les sommes prélevés abusivement.
Le jugement fulgurant
Le coup de grâce a été donné ce mercredi 24 avril par le tribunal de commerce de Paris, qui a prononcé la liquidation judiciaire de la SFAM. L’audience, brève mais décisive, a mis en scène un échange tendu entre le président du tribunal et le PDG de la SFAM, Sadri Fegaier, sommé de régler une dette impressionnante de près de 12 millions d’euros.
Le patron, sur son air habituel, tente encore une fois de plus de négocier, en proposant le paiement d’un million d’euros. Ce qui est inacceptable pour le président du tribunal qui exige le paiement intégral de suite de la dette.
Incapable de répondre à cette exigence, la liquidation de l’entreprise a été immédiatement ordonnée, jetant à la rue des centaines de salariés entre Paris et Romans-sur-Isère.
Le choc a été brutal pour Sadri Fegaier qui ne s’attendait pas à cela, vu le scandale depuis plusieurs semaines et la médiatisation de cette affaire, le tribunal a décidé de liquider immédiatement la société, le PDG n’a plus aucun contrôle sur celle ci, les deux mandataires nommées prennent donc la main.
Panique et incertitude
Le verdict a plongé les employés dans un désarroi total. Une réunion de crise a été organisée dans l’après-midi pour tenter de gérer l’annonce, mais les communications officielles aux employés tardaient à venir à 19h20 pour le moment aucune communication officielle de la part de la direction.
Entretemps, la situation à Romans-sur-Isère était chaotique : sous le coup de la panique, des employés ont commencé à charger précipitamment leurs véhicules avec des équipements de l’entreprise, malgré la surveillance active des caméras de sécurité.
Cette chute brutale souligne la fragilité de l’entreprise et pose des questions urgentes sur l’avenir des nombreux salariés soudainement privés de revenus. Le spectre de la liquidation et de ses conséquences dévastatrices plane, laissant un vide et de l’inquiétude parmi ceux touchés directement par cette catastrophe.