Toute la semaine et ça jusqu’au 17 mars, un hélicoptère de l’armée va survoler Toulon et ses environs pour une campagne de surveillance.
L’hélicoptère Fennec est en campagne dans l’aire toulonnaise cette semaine – CREDIT : Wikimédia Commons
Le ministère a annoncé dans un communiqué que l’hélicoptère de l’armée de l’Air et de l’espace, de type Fennec, effectuera plusieurs survols à faible vitesse et à basse altitude des quatre communes du Var dans le cadre d’une campagne de surveillance radiologique de la base navale et de son environnement cette semaine.
La base navale de Toulon abrite les systèmes de propulsion du porte-avions Charles de Gaulle et de six sous-marins d’attaque, qui peuvent simultanément contenir jusqu’à huit réacteurs nucléaires au même endroit. Cette base est située à proximité du centre-ville de Toulon et de quelques communes environnantes comme La Seyne, Saint-Mandrier, Ollioules…, ce qui la rend unique en France.
Pour maintenir la situation radiologique de référence, une campagne de surveillance radiologique sera menée du 13 au 17 mars par un hélicoptère de l’armée de l’Air et de l’Espace équipé du système de cartographie radiologique Hélinuc, comme tous les cinq ans. Les résultats de cette campagne seront comparés à ceux des campagnes précédentes, et aucune inquiétude n’est anticipée.
L’IRSN rappelle que le sol émet naturellement de la radioactivité, notamment via un gaz appelé radon, et que cette concentration est plus élevée dans des sous-sols granitiques et volcaniques. La base navale surveille également la présence de Cesium 137, une retombée caractéristique de l’accident de Tchernobyl, qui est heureusement très faible. La Marine nationale assure le suivi radiologique de l’environnement toute l’année grâce à des laboratoires de surveillance et d’expertise agréés par l’ASN.