Ces jeunes Varois qui refusent le CDI : leurs raisons expliquées

De plus en plus de jeunes Varois refusent le CDI, privilégiant flexibilité et quête de sens. Focus sur ces choix de carrière en pleine mutation.

Jeunes Varois refusent le CDI – CREDIT : Pexels

Dans un marché du travail où le CDI reste souvent perçu comme le Graal de la stabilité, de plus en plus de jeunes dans le Var font le choix délibéré de ne pas s’engager dans un contrat à durée indéterminée. Une décision qui reflète des aspirations nouvelles et des priorités en mutation.

L’attrait pour la liberté et la flexibilité

Pour ces jeunes actifs, la quête de flexibilité dans leur vie professionnelle est primordiale. Contrairement à leurs aînés, qui privilégiaient la sécurité financière, les nouvelles générations préfèrent un équilibre entre travail et vie personnelle. Camille, 27 ans, originaire de Toulon, confie : « Je préfère choisir mes missions et organiser mon emploi du temps. Un CDI, c’est rassurant, mais cela signifie aussi des horaires fixes et des contraintes. »

Les contrats courts permettent à beaucoup de diversifier leurs expériences et d’explorer différentes facettes de leur métier, tout en évitant la routine souvent associée à un poste fixe.

Une quête de sens dans le travail

Au-delà de la flexibilité, ces jeunes Varois cherchent également à donner un sens à leur activité professionnelle. « Je ne veux pas me sentir enfermé dans un poste qui ne correspond pas à mes valeurs », explique Maxime, 24 ans, engagé dans des missions temporaires pour des associations environnementales dans le Var. Le CDI, souvent synonyme de stabilité, peut être perçu comme un frein à leur envie de contribuer à des causes qui leur tiennent à cœur.

La peur de l’engagement à long terme

Pour certains, le CDI représente un engagement trop lourd à porter. L’idée de rester dans la même entreprise pendant plusieurs années peut sembler anxiogène. À cela s’ajoute la crainte de voir leur carrière stagner ou de manquer des opportunités ailleurs. « Le monde bouge tellement vite. Je veux pouvoir évoluer sans me sentir bloqué par un contrat », explique Lisa, 22 ans, enchaînant des stages et contrats courts.

Un choix pas toujours facile

Cependant, cette liberté a un prix. Ces jeunes doivent faire face à une précarité accrue, l’absence d’avantages sociaux, et une instabilité financière. Malgré cela, beaucoup affirment que ces sacrifices en valent la peine pour vivre en accord avec leurs aspirations.