En 2025, la prime carburant évolue : plafonds revalorisés mais critères d’éligibilité plus stricts. Découvrez ce qu’il faut savoir sur ce dispositif.

Prime carburant 2025 conditions

Prime carburant 2025 conditions – CREDIT : VarActu

En 2025, la prime carburant évolue avec une revalorisation intéressante mais aussi des critères d’attribution plus stricts. Voici ce qui change pour cette indemnité visant à soutenir les salariés dans leurs frais de transport.

Une revalorisation du plafond d’exonération fiscale

Bonne nouvelle : le plafond d’exonération fiscale de la prime carburant a été revalorisé au 1er janvier 2025. Cette mesure incite les employeurs à augmenter cette indemnité sans alourdir leurs charges sociales.

Les nouveaux plafonds sont désormais les suivants :

  • 300 euros pour les véhicules thermiques (contre 200 euros en 2024) ;
  • 600 euros pour les véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène (contre 500 euros auparavant).

Cette augmentation signifie que chaque euro supplémentaire versé ira directement dans la poche des salariés, sans prélèvements sociaux pour l’employeur. Cependant, si la prime carburant est cumulée avec d’autres avantages tels que le forfait mobilités durables (FMD) ou un titre de transport public, elle devient soumise à cotisations sociales.

Des critères d’éligibilité plus restrictifs

En 2024, la prime carburant était accessible à la majorité des salariés, avec peu de conditions. En 2025, les règles se durcissent. Désormais, pour en bénéficier, vous devez répondre à l’une des situations suivantes :

  • Habiter ou travailler dans une agglomération de moins de 100 000 habitants ;
  • Résider ou travailler dans une commune non desservie par les transports en commun ou les navettes de l’entreprise ;
  • Ne pas pouvoir utiliser les transports publics en raison de horaires atypiques, comme le travail de nuit ;
  • Exercer sur plusieurs sites d’une même entreprise sans transport assuré entre ces sites.

Un dispositif facultatif

La prime carburant reste à la discrétion des employeurs, qui en fixent le montant. Cependant, elle doit être versée équitablement à tous les salariés éligibles.

Ces changements, bien qu’ils offrent une revalorisation, pourraient restreindre l’accès à l’indemnité pour certains salariés, notamment en zones urbaines bien desservies.