Un choc thermique sans précédent détruit les cultures et menace les vignobles dans le sud-est de la France, plongeant les agriculteurs dans la désolation.

vague de froid

vague de froid sur la plage à Saint Laurent du Var – CREDIT : Météo Côte d’Azur

Une vague de froid

La récente vague de froid, couplée à un épisode de grêle, a semé le chaos parmi les agriculteurs des Alpes-Maritimes et du Var, avec des conséquences dévastatrices pour les cultures maraîchères et les vignobles.

Impact brutal du froid sur les cultures

La Côte d’Azur, réputée pour son climat doux, a été violemment frappée par un air glacial provenant de Scandinavie, provoquant un choc thermique sévère. À Villeneuve Loubet, un maraîcher local, témoigne de l’étendue des dégâts : « Nous avions des champs de pomme de terre sur environ 3000 m², tout est brûlé. Passer de 20 degrés le jour à 5 degrés la nuit est un véritable choc thermique pour les plantations. »

Le froid n’épargne pas non plus les vignobles. A Saint-Antonin du Var, une vigneronne rapporte que 85% de ses vignes ont été affectées. « C’est une catastrophe, en 40 ans je n’ai jamais vu ça, » confie-t-elle, désespérée par l’impact des gelées nocturnes sur ses parcelles, dont seulement deux ont été épargnées.

Récoltes compromises et avenir incertain

Les agriculteurs touchés par cette vague de froid redoutent des répercussions durables sur leurs exploitations. Les pertes immédiates sont déjà importantes, mais c’est l’impact à long terme sur les cycles de croissance et les récoltes futures qui inquiète le plus. Les producteurs anticipent des baisses significatives de rendement et des perturbations continues dues aux conditions climatiques extrêmes.

Efforts de récupération et d’adaptation

Face à l’adversité, les agriculteurs et viticulteurs de la région sont contraints de s’adapter rapidement. Ils planifient des stratégies de replantation et de taille en vert pour tenter de sauver ce qui peut l’être, mais le spectre d’autres gelées nocturnes demeure une préoccupation majeure.