La pollution extrême frappe le Bouches-du-Rhône, avec un niveau d’alerte maximal activé pour faire face aux particules désertiques.
pollution extrême Bouches-du-Rhône – CREDIT : Var Actu
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur fait face à une situation environnementale critique, notamment dans le département des Bouches-du-Rhône où le niveau d’alerte maximal pour la pollution de l’air a été activé ce samedi 30 mars. Cette mesure d’urgence, déclenchée en raison d’un impressionnant épisode de particules désertiques, souligne la gravité de la pollution atmosphérique qui affecte la région depuis vendredi, exacerbée par les activités humaines.
Réponse à l’urgence
Le préfet des Bouches-du-Rhône a publié un communiqué alarmant, expliquant que les particules fines, principalement de source saharienne, sont transportées par un vent de sud soutenu vers l’Europe et les territoires méditerranéens. Le niveau de PM10, des particules de moins de 10 micromètres, a dépassé les seuils admissibles, affectant sévèrement la qualité de l’air. Cette situation critique n’est pas isolée aux Bouches-du-Rhône mais s’étend également au Var et aux Hautes-Alpes, tandis que les Alpes-de-Haute-Provence restent en alerte niveau 1.
Mesures et recommandations
Dans cet état d’urgence, des recommandations spécifiques sont émises pour protéger la santé publique et limiter la détérioration de la qualité de l’air. Les résidents sont instamment priés d’éviter les activités physiques intenses, les zones à fort trafic pendant les heures de pointe et de suivre attentivement leur traitement médical si nécessaire. Les industries, les transports, le secteur résidentiel et tertiaire ainsi que l’agriculture sont soumis à des mesures strictes visant à réduire les émissions polluantes, telles que l’abaissement des vitesses autorisées, le report des travaux d’entretien ou encore le respect de l’interdiction de brûlages à l’air libre.
Impacts sur la santé
L’exposition même brève à ce pic de pollution peut entraîner des complications sérieuses pour la santé, notamment des irritations oculaires, des crises d’asthme, et une aggravation des troubles cardio-vasculaires ou respiratoires. Les personnes les plus vulnérables, y compris les femmes enceintes, les nouveau-nés, et celles souffrant de maladies respiratoires, sont particulièrement à risque.
Perspectives d’amélioration
Heureusement, une amélioration est attendue pour dimanche, grâce aux pluies prévues par Météo France qui devraient aider à purifier l’atmosphère. Néanmoins, cette crise met en lumière l’urgence de prendre des mesures concertées pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé des populations.