Le Smic devrait augmenter de 2 % cet été selon les projections de la Banque de France, offrant un soutien crucial aux travailleurs face à l’inflation.
Smic – PHOTO : Var Actu
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) devrait subir une nouvelle augmentation d’ici l’été 2024. Selon les projections de la Banque de France, cette revalorisation sera d’environ 2 %, une hausse qui interviendra au cours du troisième trimestre de l’année.
Contexte économique et inflation
L’inflation, mesurée à +2,2 % le mois dernier, joue un rôle paradoxal en favorisant l’augmentation du Smic. La Banque de France, dans ses prévisions du 11 juin 2024, anticipe une augmentation significative du salaire minimum, qui concerne plus de 3,1 millions de travailleurs en France. Actuellement fixé à 1 398,69 € nets par mois, le Smic devrait ainsi franchir la barre des 1 400 euros.
Mécanisme de revalorisation automatique
Comme l’explique Olivier Garnier, directeur général de la Banque de France en charge des statistiques, des études économiques et des relations internationales, « il devrait y avoir une revalorisation automatique du Smic au troisième trimestre, quand l’indice des prix hors tabac dépassera 2 % ». En effet, une revalorisation du Smic est prévue chaque 1er janvier, mais elle peut également se produire en cours d’année si l’augmentation des prix à la consommation dépasse les 2 %.
Impact sur les travailleurs
Les travailleurs payés au Smic peuvent espérer une augmentation de leur salaire dans les semaines à venir. Bien que la hausse soit prévue pour être supérieure à 2 %, le montant exact du Smic net perçu par chaque salarié peut varier en fonction de l’entreprise et des cotisations spécifiques au secteur d’activité. Cette revalorisation est une bouffée d’air pour les travailleurs à bas salaire, qui subissent directement l’impact de l’inflation sur leur pouvoir d’achat.
Perspectives économiques
La Banque de France prévoit un ralentissement de l’inflation pour le reste de l’année 2024, avec une moyenne de 2,5 % pour l’année. Cette projection contraste fortement avec l’inflation de 5,7 % observée l’an dernier. Ce ralentissement attendu pourrait stabiliser davantage le pouvoir d’achat des Français et limiter les fluctuations du Smic à l’avenir.