« Faut qu’on en parle » s’intéresse à la baisse de l’activité sexuelle dans le Var, selon une étude de l’Ifop pour Lelo. Un débat à ne pas manquer le 23 février.

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baisse sexualité var – CREDIT : VarActu

Lors de sa prochaine diffusion le 23 février, l’émission « Faut qu’on en parle » abordera en direct un sujet captivant et d’actualité : la diminution de l’activité sexuelle parmi les habitants du Var, reflétant une tendance observée à l’échelle nationale. Une étude récente menée par l’Ifop pour la marque de sex-toys Lelo a mis en lumière cette réalité, suscitant un vif intérêt pour comprendre les facteurs en jeu.

Une réduction marquée de l’activité sexuelle

L’enquête, portant sur un échantillon représentatif de la population française, indique que 76% des personnes interrogées ont eu des rapports sexuels au cours de l’année passée, marquant une chute significative de 15 points depuis 2006. Cette tendance est particulièrement prononcée dans le Var, où les changements sociaux et culturels semblent avoir un impact direct sur la vie intime des résidents.

Les jeunes varois particulièrement touchés

Parmi les découvertes les plus préoccupantes figure le fait que plus d’un quart des jeunes de 18 à 24 ans dans le Var, ayant déjà débuté leur vie sexuelle, déclarent ne pas avoir eu de rapports sexuels au cours de l’année écoulée. Cette donnée soulève des questions sur le bien-être et les relations sociales des jeunes dans la région.

Facteurs influençant la baisse d’activité

L’étude souligne plusieurs raisons potentielles à cette baisse d’activité sexuelle. Une révolution dans la perception du consentement fait que les femmes sont aujourd’hui moins enclines à se forcer à avoir des rapports sexuels, avec une nette baisse de cette tendance par rapport à des décennies antérieures. De plus, l’importance accordée au sexe par les femmes a diminué, passant de 82% en 1996 à 62% aujourd’hui.

L’impact des écrans

La préférence croissante pour les écrans sur les interactions intimes est également mise en évidence. Une part significative des jeunes varois admet préférer regarder des séries, jouer à des jeux vidéo ou naviguer sur les réseaux sociaux plutôt que de s’engager dans des activités sexuelles. Cette tendance est alarmante et invite à réfléchir aux moyens de rétablir un équilibre sain entre vie numérique et relations personnelles.

Cette enquête offre une base solide pour une discussion approfondie sur « Faut qu’on en parle », où experts et public pourront explorer les implications de ces changements sur la société varoise et au-delà.