Le réseau ferroviaire corse sera à l’arrêt du 12 au 27 avril pour des essais liés à l’automatisation des gares, une étape clé de sa modernisation.
Suspension des trains en Corse – CREDIT : Pixabay
Le réseau ferroviaire corse sera entièrement à l’arrêt du 12 au 27 avril 2025. Cette suspension, annoncée par les Chemins de Fer de la Corse, permettra de réaliser des essais dynamiques cruciaux dans le cadre de la modernisation du système de gestion des circulations. Ces tests marquent une nouvelle étape dans le projet d’automatisation des gares insulaires, une transformation majeure initiée par la Collectivité de Corse.
Une modernisation technique pour plus de sécurité
Selon les informations rapportées par nos confrères de Corse Net Info, ces deux semaines d’interruption sont nécessaires pour tester un nouveau système automatisé. Actuellement, le réseau repose encore sur un système de cantonnement téléphonique hérité du XIXe siècle, où les agents en gare s’échangent manuellement des autorisations de passage. Un dispositif jugé dépassé et parfois source d’incidents. L’automatisation vise à éviter ces risques, tout en améliorant la régularité des trajets.
Vingt gares sont concernées par cette modernisation, dont cinq – Bastia, Furiani, Biguglia, Borgo et Casamozza – sont déjà automatisées. Les quinze autres situées sur les axes Calvi-Ponte-Leccia, Casamozza-Mezzana et Mezzana-Ajaccio doivent être intégrées au nouveau système. Durant les essais, des trains sans passagers circuleront pour tester les différents scénarios de sécurité.
Des bus pour pallier l’absence de trains
Durant la période d’interruption, un service d’autocars sera mis en place pour assurer la continuité des déplacements. Toutefois, les Chemins de Fer de la Corse précisent que les capacités routières seront limitées. Les voyageurs sont donc invités à anticiper leurs déplacements, voire à opter pour d’autres modes de transport lorsque cela est possible.
La mise en service du nouveau système automatisé est prévue pour fin juin 2025, avec l’ambition de proposer à terme une offre ferroviaire plus fluide et plus fréquente, avec des départs toutes les 15 à 20 minutes.
