Fouad Grairi, commerçant à Aubagne, a entamé une grève de la faim le vendredi 17 mai en réponse à un conflit persistant avec la municipalité.
litige avec un commerçant à Aubagne – CREDIT : Pixabay
La cause de ce litige est le refus de la mairie de lui accorder l’autorisation de créer une terrasse pour son épicerie située sur le boulevard Jeanne d’Arc. Ce différend a conduit la municipalité à annoncer des poursuites pour dénonciations calomnieuses.
Une demande de terrasse refusée
Fouad Grairi a acheté son commerce il y a un an, espérant revitaliser l’épicerie abandonnée grâce à une terrasse de 10 m², qui, selon lui, est essentielle pour attirer les clients et assurer la viabilité de son commerce. Cependant, la municipalité a rejeté ses demandes répétées d’autorisation pour cette terrasse. Le commerçant affirme que ses demandes ont été refusées sous le prétexte qu’il occupe déjà le trottoir avec des étals de fruits et légumes, ce qu’il conteste fermement.
Une situation désespérée
Devant l’impasse de la situation, Fouad Grairi a décidé d’entamer une grève de la faim, qu’il voit comme son dernier recours. Il a également annoncé son intention de réinstaller la terrasse et de s’y attacher physiquement le lundi 19 mai, espérant ainsi attirer l’attention de la municipalité et mettre fin à ce qu’il perçoit comme une injustice. Grairi a rencontré le maire Gérard Gazay le 20 mars, mais aucune solution n’a été trouvée depuis.
Réaction de la municipalité
La municipalité, de son côté, a réagi en annonçant des poursuites pour dénonciations calomnieuses contre Fouad Grairi. Cette démarche indique que la ville considère les accusations du commerçant comme infondées et nuisibles à sa réputation.
L’impact sur le commerce local
Ce litige met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les petits commerçants dans des environnements urbains réglementés. Pour Fouad Grairi, la possibilité d’avoir une terrasse est non seulement une question de droit mais aussi de survie économique. Il considère que cette terrasse pourrait attirer davantage de clients, améliorant ainsi la visibilité et la rentabilité de son commerce.
Conclusion
Le conflit entre Fouad Grairi et la municipalité d’Aubagne est un exemple poignant des défis administratifs et réglementaires que peuvent rencontrer les commerçants locaux. Tandis que Grairi poursuit sa grève de la faim et prévoit des actions pour faire valoir ses droits, la municipalité s’en tient à sa position, accentuant les tensions. Cette situation nécessitera probablement une médiation ou une intervention plus haute pour trouver une solution acceptable pour les deux parties.
On veut, soi-disant revitaliser les centres villes, attirer la clientèle aux commerces de proximité, et on bloque les initiatives des commerçants qui jouent le jeu ! Cherchez l’Erreur !!!
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