Un jeune homme est jugé à Draguignan pour avoir tué son voisin à coups de couteau dans un accès de rage à Mons. Le procès révèle des troubles psychiatriques.
procès Joevin Arnould – CREDIT : Var Actu
Le procès de Joevin Arnould
Un fait divers tragique refait surface devant la cour d’assises du Var à Draguignan, où un jeune homme est jugé depuis ce mercredi 13 mars, pour l’assassinat brutal d’un voisin à Mons, un village paisible situé dans les hauteurs du département. En février 2021, la victime, Samy Patriarche, a été sauvagement attaquée à son domicile, victime de 41 coups de couteau dans un déchaînement de violence qui a choqué les Varois.
Une attaque soudaine et brutale
Le soir du drame, alors que Samy Patriarche se préparait à dîner avec sa compagne, il a été surpris par l’assaut soudain de Joevin Arnould, 25 ans à l’époque, armé d’un couteau. L’attaque frontale, d’abord au ventre puis à la gorge, ne laissait aucune chance à la victime. La compagne de Patriarche a, par miracle, réussi à s’échapper et à alerter les secours, tandis que l’agresseur prenait la fuite.
Des traces qui mènent au suspect
Rapidement, les enquêteurs ont relié les traces de sang à Joevin Arnould, interpellé une semaine après les faits, caché dans les bois non loin du lieu du crime. Malgré l’aveu du meurtre, l’accusé a nié toute préméditation, attribuant son geste à un accès de rage soudain.
Un contexte de détresse psychologique
Le portrait qui se dessine de l’accusé est celui d’un jeune homme aux prises avec de graves troubles psychiatriques, exacerbés par une situation personnelle désespérée : sans emploi, sans ami, et sans perspective. Les expertises psychiatriques ont révélé que bien que ses troubles aient altéré son discernement, ils n’ont pas aboli sa capacité à contrôler ses actes.