Neuf ans après les attentats du 13 novembre 2015, la France se souvient. Retour sur les événements tragiques et le procès historique de Salah Abdeslam.
attentats du 13 novembre – CREDIT : Wikimédia Commons
Ce 13 novembre 2024 marque le neuvième anniversaire des attentats de Paris et Saint-Denis, une série d’attaques qui a profondément marqué la France et le monde entier. Bien que le procès ait abouti à la condamnation de plusieurs responsables, dont Salah Abdeslam, le seul membre survivant du commando terroriste, les cicatrices de cette nuit demeurent béantes pour les victimes et leurs proches.
Une nuit de terreur à Paris
Le vendredi 13 novembre 2015, vers 21h20, la première explosion retentit près du Stade de France, où un match opposant la France à l’Allemagne était en cours. En quelques minutes, le pays bascule dans l’horreur. Dans les Xe et XIe arrondissements de Paris, des fusillades éclatent à plusieurs endroits, visant des lieux de vie où se retrouvent des dizaines de personnes pour dîner ou partager un verre. Le carnage atteint son point culminant au Bataclan, où trois terroristes pénètrent dans la salle de concert et ouvrent le feu sur le public, provoquant un véritable massacre. En tout, ces attaques causent la mort de 130 personnes et font des centaines de blessés.
Les hôpitaux parisiens enregistreront 486 prises en charge médicales cette nuit-là, des victimes directement touchées par les attentats et souffrant pour certaines de blessures à vie. Cette tragédie, d’une violence inouïe, a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective.
Un procès historique
Neuf ans après, le procès des attentats du 13 novembre reste gravé comme l’un des plus marquants de l’histoire judiciaire française. Vingt accusés ont comparu pour leur implication dans la préparation des attentats. Parmi eux, douze encouraient la perpétuité, mais Salah Abdeslam, le seul survivant des terroristes, est celui dont le procès a captivé l’attention. Condamné à une peine de perpétuité incompressible, il ne pourra jamais demander de réduction de peine. Transféré en France en février 2024 après une période de détention en Belgique, il est désormais incarcéré en région parisienne.
Une plaie encore ouverte
Les attentats du 13 novembre 2015 continuent de hanter le pays. Pour les familles des victimes, les rescapés et tous ceux qui ont été touchés de près ou de loin par cette tragédie, la douleur reste vive. Chaque année, le 13 novembre est une date de commémoration, un rappel de l’impact durable du terrorisme et de l’importance de la résilience collective. La France se souvient et refuse d’oublier cette nuit sombre.