Le procès de Brahim Aouissaoui, accusé de l’attentat de la basilique de Nice, s’est ouvert ce lundi à Paris. Il encourt la perpétuité pour l’attaque du 29 octobre 2020 ayant fait trois morts.
Procès attentat basilique Nice – CREDIT : Wikimédia Commons
Le procès de Brahim Aouissaoui, auteur présumé de l’attentat de la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice, s’est ouvert ce lundi 10 février 2025 à Paris, devant la cour d’assises spécialement composée. Cet attentat, survenu le 29 octobre 2020, avait coûté la vie à trois personnes, marquant un nouvel acte de violence djihadiste sur le sol français.
Une attaque dans un contexte de tensions terroristes
L’attaque de Nice s’inscrit dans une vague d’attentats qui avait frappé la France à l’automne 2020, alors que se tenait le procès des attentats de janvier 2015 (Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hyper Cacher). Il s’agit du deuxième attentat djihadiste survenu dans une église française, après celui de Saint-Étienne-du-Rouvray en 2016.
L’accusé, un jeune Tunisien arrivé clandestinement en France, comparaît pour assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Un accusé apathique face à la justice
Lors de l’ouverture du procès, Brahim Aouissaoui est apparu calme et absent dans le box des accusés. Selon France d’Ici, il affichait une attitude distante, répondant en arabe aux questions du président avec une voix fluette et peu audible. Il semblait incapable de nommer son propre avocat, se contentant de le désigner de la main.
Un procès prévu jusqu’au 26 février
Contrairement aux récents procès pour terrorisme, comme celui de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, les audiences ne se dérouleront pas dans la salle des « grands procès » du Palais de Justice de Paris, qui doit être démontée début mars. Le procès se tiendra dans une autre salle de cour d’assises et devrait durer jusqu’au 26 février 2025.
Ce procès, particulièrement attendu, vise à établir les responsabilités de l’accusé et à apporter des réponses aux familles des victimes, dans un climat toujours marqué par la menace terroriste en France.