Un détenu de la prison de Luynes témoigne de violences subies et réclame sa liberté, soulevant des questions sur la sécurité et le bien-être en détention.

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horreur luynes – CREDIT : Var Actu

Dans l’enceinte du centre pénitencier de Luynes, un événement a secoué l’opinion publique et attiré l’attention sur les conditions de détention : un détenu, témoin d’agressions violentes, réclame sa liberté en invoquant un état de choc et des séquelles physiques. Cet incident, survenu peu après l’incarcération du détenu pour des faits de violences en février 2024, soulève des questions cruciales sur la sécurité et le bien-être psychologique des détenus.

Un témoignage glaçant

Le détenu, actuellement à la prison de Luynes et en attente de son jugement prévu pour le 28 mars, a vécu des moments d’une violence extrême qui l’ont profondément marqué. Selon son témoignage, il a été témoin de l’agression au couteau d’un co-détenu par un groupe d’autres prisonniers lors d’une promenade. Cette scène d’horreur, ajoutée à l’agression sexuelle subie par un voisin de cellule, l’a plongé dans un état de choc, le rendant réticent à quitter sa cellule et craignant pour sa sécurité personnelle.

Des conséquences psychologiques et physiques

Au-delà du traumatisme psychologique, il fait état de symptômes médicaux préoccupants, notamment une perte de sensibilité dans les doigts et une tache blanche dans l’œil gauche qui, selon les diagnostics, pourrait entraîner la perte de la vue de manière soudaine. Ces séquelles soulignent les risques auxquels sont exposés les détenus, non seulement du fait de la violence entre prisonniers mais aussi en raison des conditions de détention pouvant affecter leur santé physique.

Une demande de liberté face à l’indifférence

Face à ces événements, la demande de mise en liberté, motivée par la nécessité de préparer sa défense dans un environnement sûr et de se remettre de ses traumatismes, a été présentée devant le tribunal correctionnel de Marseille. Malgré l’éloquence de sa plaidoirie, le tribunal, sceptique face aux arguments avancés et soucieux d’éviter tout risque de récidive ou de pression sur la victime des violences initiales, a décidé de le maintenir en détention jusqu’à son procès.